Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Dans votre correction de la 1ère série, vous insistiez sur l'importance de la linéarité et des mvts dynamiques dans ces exercices de contrepoint. En veillant à cela ds la 2nde (donc en essayant d’arrêter de chanter les lignes pendant l'écriture - ceci expliquant cela... ), je m'aperçois qu'il est souvent difficile de concilier la complémentarité des mvts et des lignes avec la prescription précédente. Lorsque la question se pose et en-dehors de tt choix fait à l'oreille, que doit-on privilégier d'abord ? A vrai dire, j'ai bcp de mal à essayer de tenir ensemble toutes ces directives (sans oublier d'essayer d'éviter 8 et 5 au posé...) sans y passer un tps ss doute un peu disproportionné !
Merci d'avance.
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Il me semble qu'il faudrait avoir une meilleure vue d'ensemble de l'exercice que vous allez réaliser, c'est-à-dire savoir à l'avance ce que vous allez écrire.
Avant de commencer, analysez donc bien votre chant donné. Il comporte des tronçons faciles, les mouvements conjoints : vous pourrez donc y placer le ou les intervalles disjoints qui vous arrangent. Mais les passages où se trouvent les mouvements disjoints sont plus difficiles : votre mélodie sera donc presque obligatoirement conjointe et parfois plus statique. Il est possible d'anticiper ces passages dans lesquels vous serez plus limité en cherchant d'avance la ou les notes qui conviennent car il n'existe pas forcément plusieurs solutions face à ces intervalles surtout dans les exercices où il y a plusieurs intervalles disjoints de suite. Par contre dans les passages conjoints vous pourrez placer plus facilement de longs mouvements dynamiques et même y placer de petits intervalles disjoints. Souvent dans ces passages plusieurs solutions sont possibles.
En procédant ainsi, vous serez moins amené à l'impasse car les passages difficiles auront été anticipés
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Merci Jean-Luc pour cette parfaite réponse de Normand (ou de psychanalyste lacanien .
Etant donné que la méthode que vous préconisez est celle que - non sans mal - je pratique déjà (via les préconisations du cours), j'en déduis qu'à défaut d'un résultat parfait, la réponse n'est effectivement que dans la méthode !
Comme dit l'autre, "ce n'est pas ce qu'on trouve au bout du chemin qui importe..."
Mais merci qd même...
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J'étais tout fier de ma réponse mais me voilà dépité. Il n'y a plus qu'une chose maintenant sur laquelle, c'est votre expérience personnelle, et là, je ne botte pas en touche ...
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Jean-Luc a écrit:
J'étais tout fier de ma réponse mias me voilà dépité.
Il n'y avait pas de quoi ! Au contraire, je trouvais votre réponse fort à-propos ds la mesure où l’exécution méthodique (tel que vous la décrivez ici comme ds le cours) de l'exercice doit en principe rendre ce type de dilemme évitable, donc plus ou moins hors-sujet. C'est en tous cas ce que j'en avais compris.
Jean-Luc a écrit:
Il n'y a plus qu'une chose maintenant sur laquelle, c'est votre expérience personnelle, et là, je ne botte pas en touche ...
Je crains que vous n'ayez une mauvaise opinion des analystes lacaniens... "Botter en touche" permet effectivement parfois, comme au rugby, de relancer le jeu
Cordialement
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J'ai soudainement un mal de crâne...n 'auriez-vous pas un Aspegic.... 1000 ? :-)
Thibault
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Bonjour mr-sam,
Les limites du cheminement sont les suivantes en contrepoint (du moins dans nos exercices):
- pour le soprane: du ré (juste sous la portée) au fa une octave plus haut
- pour l'alto : du sol (sous la portée) au si une octave plus haut
- pour le ténor : idem que pour le soprane mais une octave en dessous
- pour la basse : idem que pour l'alto mais une octave en dessous.
Cordialement,
jlbellier
niveau III - cours 45
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