Bonjour

Je découvre par ce premier cours,  la mise en situation des schèmes. Mais au risque de paraitre le vilain petit canard, je trouve que dans certains cas, cette théorie sur les schèmes est quand même bien éloignée car elle ne prend pas assez en considération ce qu'exprime la mélodie. Et c'est bien la mélodie dans la musique qui prime sur la théorie
Je ne conteste pas que certains schèmes soient très proches et en cela ils sont bien une imitation plus ou moins éloignée du schème initial.
Mais, si vous jouez certains schèmes au piano, vous constatez que sur le plan mélodique, qu’ils sont bien différents du schème initial, alors qu'on les classe comme une imitation. J'en veux pour exemple dans " caravan" le schème a2 , défini comme une réduction du schème a . Mais sur le plan mélodique ces deux schèmes sont bien différents, que l’on identifie très bien en les jouant au piano. Si vous jouez ces deux schèmes à une personne qui ne sait pas qu’ils proviennent du même thème, il y a de fortes chances pour qu’il vous dise que ce sont deux fragments de mélodie différents, Pour le schème a il y a une grande variabilité et un tournoiement, tandis que le schème a2 est une simple descente chromatique.

Ensuite, je m’étonne ou ne saisi pas ou ne comprend pas l’omerta de ces théories des schèmes dans la composition musicale qui ne serait qu’une succession de schèmes que l’on a savamment mis les uns à la suite des autres. Mais quid alors de l’inspiration. Cette inspiration qui s’impose au compositeur et fait souffler un vent de liberté à une mélodie. Cette expression sonore de la liberté doit elle, elle aussi, être encadrée par des règles d’écriture musicale ? je ne crois pas que cela soit souhaitable

Bon, j’arrête mon réquisitoire

Je vais appliquer le mieux possible les règles du schèmes, mais bon !!!

MIC

Dernière modification par mic03714 (23-12-2014 19:40:01)