Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Dans le passage ci-dessous (coda située entre les 2ème et 3ème commentaires du thème1) j'avais dans un premier temps pensé mettre un fa (comme indiqué dans la correction) parce que le doublement de la fondamentale renforce la cadence vs. celui de la tierce mais j'avais choisi un la pour ne pas avoir une octave parallèle fa-sol entre les accords des premier et troisième temps de cette mesure.
Le choix de fa se justifie t-il pour renforcer l'effet conclusif des cadences successives dans ce passage ?
La deuxième image ci-après concerne une basse d'Alberti dans la 2ème variation du thème 2. J'ai longuement hésité entre écrire cette basse sous la forme do-mi-sol ou sous la forme do-sol-do. La première solution me semblait stylistiquement meilleure mais je craignais un parallélisme entre si-ré de l'accord Va et do-mi. Ceci dit je n'étais pas sûr de la présence d'un parallélisme compte tenu du passage de 2 voix (si-ré) à 3 voix intégrées dans la basse d'Alberti (do, mi et sol).
Qu'en est-il exactement : parallélisme ou non dans un tel cas ?
Merci bien
Pascal
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Bonjour,
Juste une idée qui n'engage que moi pour le premier cas: pour éviter les 8ves parallèles en écrivant un Fa (alto?), je remplacerais le Sol qui suit par un Sib: dans un IIa, il me semble courant de doubler la basse, ce qui le fait sonner comme un IV avec 6te ajoutée, pour reprendre un vocabulaire plus jazz.
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1-Il valait mieux en effet redoubler la fondamentale dans cette cadence pour la renforcer. Je suis d'accord avec vous qu'il y a ensuite un parallélisme avec l'accord suivant. Mais c'est ce dernier accord qu'il vaut mieux modifier pour l'éviter.
2- il y a un parallélisme ici c'est vrai. Mais avec les 3 dissonances que vous placez à la voix supérieure entre ré et mi et l'arrivée décalée de mi à la basse, on peut considérer qu'il est à peine perceptible et qu'on peut le tolérer. Par contre, il vaudrait mieux placer votre do dans la même tessiture que le si précédent pour que la résolution sensible-tonique ne fasse pas à la 7ème.
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Merci bien Jean-Luc et Olivier pour vos réponses
Concernant le premier exemple je pense qu'on peut tout à fait faire le parallèle (sans jeu de mot ) avec la discussion récemment engagée sur le forum par Olivier sur le parallélisme utilisé à dessein par Beethoven dans sa sonate n°1 en fa mineur (cf. cours 56) : succession de cadences conclusives dans le passage dont il est question ici de celle de Mozart (cf. cours 55).
Pascal
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En effet, les deux questions traitent du même sujet.
@Olicha: Je n'avais pas vu votre réponse car nous les avions rédigées en même temps
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