attention si le mouvement est continu on risque d écrire des parallélismes  disjoints
finalement le contrepoint c est comme la génétique il faut du brassage!
zebre36NIII45

Je n'ai toujours pas compris : pour vérifier la succession des positions, dois-je regarder seulement les posés  ?



ou l'ensemble des consonances ?



Je pensais avoir compris, précédemment, qu'on vérifiait la succession des consonances, pas uniquement les posés : ainsi deux positions 5 consonantes au posé séparées par une position 8 au levé ne constituaient pas un parallélisme de quintes.

Mettons par exemple que, à trois notes contre une, j'aie trois positions 6 au posé dans 3 mesures de suite, mais qu'entre ces positions 6, j'aie des 3 ou des 8 consonants au levé, est-ce que ça "passe" ? Je pensais que oui.

En lisant cette discussion, j'ai à nouveau des doutes.

Merci !

Très juste Didier

Au delà des règles qui valent ce qu'elles valent et qui n'ont rien de pérenne, il faut se rappeler la raison pour laquelle on évite les parallélismes de quintes: L'octave et la quinte sont les consonances les plus fortes. D’un point de vue sonore, les deux notes de l’intervalle fusionnent véritablement, les rendant moins distinctes les notes mais aussi les mouvements mélodiques lorsque se produit l'un ou l'autre intervalle et plus encore un parallélisme. On les évite lorsque l'on cherche à obtenir des mouvements mélodiques autonomes. Cela n'empêche pas Debussy de placer des parallélismes de quintes ou d'octaves mais ce n'est pas dans l'idée d'obtenir deux mélodies indépendantes

Oui, dans la mesure où d'autres consonances sont intercalées, le parallélisme des tierces au posé est atténué, d'autant que la mélodie de basse est variée et complémentaire du CD avec un sommet mélodique entre les deux premières tierces et en mouvement contraire à la troisième tierce.

Il y a également trois sixtes sur les trois mesures précédentes.