Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour les Polyphoneurs,
A propos de l'intervalle de jonction, le cours n° 21 nous enseigne qu'il :
• est composé du posé fermant le schème initial, et du levé de son imitation conséquente
• doit respecter la règle de l'effort minimum, c'est-à-dire «ne pas dépasser la quinte, sauf changement de tessiture.»
Mais qu'advient-il des intervalles augmentés (et notes contradictoires) qui peuvent être générés par exemple en imitation régulière en mineur si la note au levé de notre intervalle de jonction est la sensible majorée ?
Dans ce cas de figure :
• devons-nous mener l'imitation régulière selon les principes de la tonulation (cours n° 14), c'est-à-dire « la règle de l'effort minimum faisant le choix d’une tonulation progressive (tournoiement ou dynamique)» ?
• ou plutôt revoir notre schème afin que cette question ne se pose pas ?
Merci par avance !
EDIT : finalement j'ai choisi la deuxième option : j'ai changé de schème !
Dernière modification par Pedro Callejero (05-09-2015 17:01:47)
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Je viens de constater qu'HarmoChopin avait répondu au moins partiellement à ma question dans un sujet voisin :
Les intervalles augmentés et diminués sont possibles dans ces exercices s'ils sont la conséquence de l'imitation.
A proscrire dans le schème initial.
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En effet, cette réponse d'HarmoChopin est juste. Il faut tenir compte de la règle minimum lors de l'élaboration de votre schème et y éviter tout intervalle difficile. Il en est de même à la première jonction où cet intervalle aura intérêt d'ailleurs le plus petit possible. La quarte et la quinte sont généralement peu intéressantes et ne conviennent pas si elles augmentées ou diminuées. La plupart du temps, les meilleurs intervalles de jonction sont l'unisson, la seconde et la tierce car l'objectif du développement est d'obtenir une mélodie bien linéaire. Cela dit une quarte juste lors de la première jonction peut augmentée dans le cours du développement car elle est générée par le jeu des imitations
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Bonjour
En faisant au brouillon l'exercice-type du cours 27, je me suis retrouvée avec une tierce augmentée à la jonction :
J'imagine que c'est à proscrire, et qu'il faut jouer sur le choix des tonalités (Fa#m au lieu de Fa#), pour éviter cela.
Ai-je bon ?
Merci beaucoup !
(Voilà deux cours où Jean-Luc choisit des tonalités compliquées, comme Fa#M plutôt que FaM dans le premier exemple du cours 27. Une fois, au cours 25, j'avais voulu ne pas toujours choisir au plus simple... Mais Jean-Luc m'avait alors corrigée en me disant de choisir des tonalités plus simples.)
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Bonsoir Charmuzelle
Comme il y a un do# au levé après la barre de mesure je mettrais un la bécarre car nous allons franchement en ré mineur
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Tout à Annik Les notes comprises dans une pulsation ne peuvent appartenir à deux tonalités différentes. Il faut donc choisir le mode et la tonalité pour la pulsation en jonction serrée. Ici, il vaut mieux entrer directement en ré mineur et donc placer un ré bécarre.
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Merci pour vous réponses.
Donc, si je comprends bien : mieux vaut changer l'altération de la dernière note d'un schème pour l'adapter à la tonalité qui suit ?
Et mettre La bémol et Do bécarre ne conviendrait en aucun cas ?
Je veux bien quelques précisions. Merci ! :-)
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La sensible Do# amène à la tonalité de Ré mineur, on perçoit la cadence. Avec un Do bécarre, c'est moins perceptible et plus ambigu, on pourrait sembler être en Do mineur ou rester en Fa mineur.
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Dans ce cas précis, comme l'indique Didier, la présence de la sensible de ré mineur impose le choix du ré mineur pour cette pulsation et donc celui de la bécarre au posé. Cela dit, lab-do est possible également mais présente peu d'intérêt. L'arrivée en ré mineur devient en effet plus floue.
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Bonjour, je rebondis sur cette règle :
Les intervalles augmentés et diminués sont possibles dans ces exercices s'ils sont la conséquence de l'imitation.
À proscrire dans le schème initial.
Ceci s'applique donc ici et justifie les diaboli aux jonctions des contre-schèmes ?
...j'espère !
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Bonjour Claire,
En même temps, l'intervalle d'imitation choisi (5-/4+) y est aussi pour quelque chose, un intervalle (7/2) n'aurait pas eu cet effet.
Mais si le résultat donne une ligne mélodique intéressante, il me semble que c'est permis. J'ai d'ailleurs du faire ce genre de chose en imitation régulière.
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Merci Didier.
J'aime beaucoup l'enchaînement d'accords produit par cette suite d'imitations.
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La possibilité de placer ses intervalles aux jonctions ou de les trouver dans les imitations donne de nouvelles possibilités expressives. Comme l'observe Didier, le choix de l'intervalle d'imitation est déterminant pour cela. De ce point de vue, vous êtes totalement libre
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Bonjour,
Dans l'exercice de Charmuzelle ci-dessus, elle a choisi l'intervalle d'imitation à la sixte montante.
De LAm à FAm , il s'agit d'une sixte mineure ( 1ère imitation) .
Or de FAm à REm , il s'agit d'une sixte majeure ( 2ème imitation).
Puis de REm à SIbm, nous revenons à une sixte mineure ( 3ème imitation).
Ceci n'attire pas de remarques des experts ayant répondu.
Faut-il comprendre que l'intervalle choisi ( ici la sixte) peut être adapté d'un demi-ton pour que les tonalités s'enchainent mieux?
Ou faut-il être rigide sur la règle , et rester dans chaque imitation sur l'intervalle constaté ( ici la sixte mineure ) entre le schème et sa 1ère imitation, et reporter tel quel pour les autres imitations?
A vous lire!
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Re,
J'ai trouvé moi-même la réponse dans le forum , ne vous fatiguez pas !
JP
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