la seule possibilité d'analyse est le non-pivot posé.

Il faut donc commencer par considérer la dernière note comme pivot puis analyser à rebours le schème pour essayer d'obtenir une analyse cohérente. Si celle-ci ne fonctionne pas, le schème ne convient pas.

Si je ne m'abuse, tu peux avoir en Do Majeur, le schème fa-sol-si-do (fa au levé, appogiature, sol pivot en A, si appogiature en A et do pivot en A, le tout en croches sauf bien sûr le dernier do noire). En imitation rétrograde, cela donne:
do (noire, pivot en A), si (croche, pivot en B), sol (croche, appogiature en B), fa (croche, pivot en B).

Désolé, pour l'explication texte et non en notes de musique...

Monus

je n'avais pas écrit contre schème pour ne pas alourdir ma question, mais il va de soi que ton exemple étant exempt d'harmonie j'ai essayé d'en rajouter une (avec un contre schème qui va bien) là je cale. En effet l'imitation rétrograde doit remprendre l'harmonie dans l'autre sens et le I sous le SOL va se retrouver sous le SI qui est alors sur le temps et hors harmonie.

Jean-Luc a écrit:

je ne vois pas qu'elle impossibilité présenterait l'appogiature dans un schème dès l'instant où elle analysable en pivot dans le schème rétrograde.

Bonjour

Il est donc nécessaire, pour être dans ce cas de figure, que l'appoggiature soit sur le premier levé du schème, afin qu'on puisse, lors de l'imitation rétrograde, ajouter au contre-schème une note qui la rende consonante, n'est-ce pas ? Dans les autres cas, à cause des contraintes de l'imitation et du fait qu'on est en contrepoint renversable, on ne pourra pas transformer en consonance dans l'imitation une note qui était dissonante dans le schème...