Vous avez raison. Vos deux exemples sont très proches de celui de Chopin. Et en fait il peuvent être analysés de la même manière. Dans la pièce de Chopin, l'accord est mi sol sib réb soit VII7 en fa mineur. Le fa de la basse est une pédale de tonique en quelque sorte anticipée  (il me semble que cette analyse fait déjà l'objet d'une discussion sur le forum. Toutes les notes de l'accord sont consonantes chez Chopin. Dans vos deux exemples, vous avez reproduit d'une manière intuitive ce procédé mais en considérant que fa est la consonance et les autres notes des dissonances. Si on y analyse fa comme une note pédale, le second exemple convient. Il est d'ailleurs proche de celui de Chopin. Mais le second avec la 7ème au posé sonne plus durement.

Il y a quatre notes dans cet accord. Il est plus logique qu'il est formé de trois consonances et d'une dissonance que le contraire, d'autant plus que cette dissonance est la tonique et qu'elle se trouve à la même position à la basse dans l'accord suivant.  En fait, Chopin reprend d'une certaine manière un procédé que l'on a vu déjà dans la sonate de Beethoven du cours 5. A la fin du développement, se trouve un accord V7 sur une pédale de tonique. Cette note pédale n'est pas présente non plus dans l'accord précédent.
Concernant cette 7ème, c'est un point de vue esthétique:  en le jouant, ce passage m'a  interpellé. Cela dit, ce peut être un choix expressif qui peut très bien vous convenir, je le conçois