Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Salut Me revoilou ,
Ha que les femmes sont bavardes ..
voici ma question qui n'a rien à voir avec un cours précis.
Supossons comme exemple la note 'sol' je l'aime bien cette note ;-)
- tranposée en tierce supérieure une fois elle devient -----> Si
- transposée une seconde fois elle devient ----------> Ré
Et l'intervalle : Sol-Ré est une quinte juste en do maj. (3.5 tons)
Et si j'applique une transposition directe de 'sol' à une sixte supérieure la note devient Mi.
je m'imaginais donc que d'augmenter la note d'une tierce, puis une autre tierce çà cevait
donner le même résultat q'une sixte.
Me disant que 3+3 = 6 et ce n'est pas le cas !
(je n'ai pas la réponse... je suis honnête !) Mais une réponse précise et détaillee m'intérèsse.
vous l' vez compris... Avec mon grand age... j'ai plus aucune notion de maths et même d'arthmétique...
Mais puisque je cherche à comprendre, tout n'est pas perdu pour moi n'est-ce-pas ?
Ben une tierce peut être soit majeure soit mineure, là est ton problème il me semble... Il faut faire le calcul en ton et non pas en tierce; d'ailleurs, dans le 1er exemple, tu dis toi même que sol-ré fait 3,5 tons et non pas 5 (quinte)!
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c'est pourtant très tôt qu'on apprend qu'entre 3 barreaux d'une échelle, il y a 2 intervalles, entre 4 barreaux 3 intervalles etc…
réciproquement là où il y a deux intervalles il y a 3 barreaux, là où il y a 3 intervalles il y a 4 barreaux etc…
tierce, sixte, quinte concernent les barreaux
donc 3 arbres + 3 arbres = 6 arbres donc 5 intervalle soit une quinte
I I I tierce = 2intervalles
I I I + tierce = 2intervalles
I I I I I = quinte = 4 intervalles
On ne peut pas aditionner des pommes et des poires. Mieux vaut ne pas se prendre le chou et faire de la musique en comptant
les barreaux 123 tierce 12345 = quinte
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Bonsoir,
Dans le principe, je suis d'accord avec poptools. C'est l'éternel problème des piquets et des intervalles. A un bémol ( ) près cependant.
poptools a écrit:
3 arbres + 3 arbres = 6 arbres donc 5 intervalle soit une quinte
n'est-il pas en contradiction avec
poptools a écrit:
I I I I I = quinte = 4 intervalles
?
En fait, dans son raisonnement, poptools a implicitement considéré que ces deux tierces étaient distantes d'un intervalle (ce qui explique le "6 arbres donc 5 intervalles").
Lorsque l'on compte deux tierces (sur un accord à 3 sons par exemple), ces deux tierces ont une note en commun. Donc une quinte correspond à 4 intervalles et non 5. C'est la distance entre la tonique (degré I) et la dominante (degré V).
Bonne soirée.
jlbellier.
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Le dessin montre bien qu'il y a un barreau commun. Mais effectivement je me suis mélangé les pinceaux et j'ai oublié d'effacer la ligne "donc 3 arbres + 3 arbres = 6 arbres donc 5 intervalle soit une quinte" ce qui explique que les barreaux se soient transformés en arbres
Je reprend la démonstration :
Entre 3 barreaux d'une échelle, il y a 2 intervalles, entre 4 barreaux 3 intervalles etc…
réciproquement là où il y a deux intervalles il y a 3 barreaux, là où il y a 3 intervalles il y a 4 barreaux etc…
tierce, sixte, quinte concernent les barreaux
donc 2 intervalles + 2 intervalles = 4 intervalles soit 5 barreaux donc une quinte
I I I tierce = 2intervalles
I I I + tierce = 2intervalles
I I I I I = quinte = 4 intervalles
On ne peut pas aditionner des pommes et des poires. Mieux vaut ne pas se prendre le chou et faire de la musique en comptant
les barreaux 123 tierce 12345 = quinte
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De la même façon, chère Christy91, quand on écrit sol - si, à savoir une tierce et son renversement si - sol, on ajoute une sixte à une tierce. 6 + 3 =9, or l'assemblage des deux donne sol - sol, soit une octave (8). La note si étant prise deux fois dans le calcul 6 + 3 = 9, on obtient une incohérence. En fait, le truc est qu'il ne faut jamais oublier que :
A UNION B = A + B - A INTER B
Autrement dit : A (6) UNION B (3) = A (6) + B (3) - A INTER B (1 note en commun) = 8
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Merci à tous pour vos démonstrations.
Cordialement.
A noter qu'un compositeur russe de nom de Taneiev a systématisé l'étude du contrepoint à l'aide des mathématiques afin de faciliter la recherche de contrepoints renversables entre autres. Il a eu notamment pour élèves Stravinski, Tchakovski et Rachmaninov.
Pour lui, la manière dont on compte les intervalles traditionellement n'est pas très logique. Il propose de nommer les intervalles ainsi :
0 pour l'unisson
1 pour la seconde
2 pour la tierce
3 pour la quarte
4 pour la quinte
5 pour la sixte
6 pour la septième
7 pour l'octave
8 pour la neuvième
9 pour la dixième
etc...
De cette manière vous pouvez additionner et même soustraire des intervalles à tout va. Exemple : une tierce + une tierce = 2 + 2 = 4 = une quinte.
Cédric.
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Bonjour,
En fait, dans le message de Cédric, c'est somme toute logique : on dénombre bien des intervalles, alors que la notion de seconde, tierce, ... correspond aux "piquets" des démonstrations précédentes.
jlbellier.
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