Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Dans la correction de mon thème, je vois une quarte augmentée fa - si : est-elle acceptable à l'oreille parce que résultant des imitations ?
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Moi j'ai des oreilles parfaites: Elles acceptent des notes consonantes , dissonantes, et des diabolus in musica. pour répondre à votre question, au Menuet du cours 42, au 2eme commentaire du développement, "a3": imitation réduction qui génère une 4+ très expressif employé par Bach. Donc je pense que votre 4+ est possible.
Comme vous, je me pose les mêmes questions quand je rencontre des quartes et des quintes non justes,mais je constate que la composition est plus libre avec Bach. Je suis au cours 43, le Gique: Le parallélisme est permis.
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dd_deth a écrit:
imitation réduction qui génère une 4+ très expressif employé par Bach. Donc je pense que votre 4+ est possible. Comme vous, je me pose les mêmes questions quand je rencontre des quartes et des quintes non justes,mais je constate que la composition est plus libre avec Bach.
En fait, j'utilise déjà des diaboli in musica lorsque j'écris une cadence finale ou pour accentuer un passage expressif, mais je ne l'avais pas encore utilisée dans l'exposition.
dd_deth a écrit:
Je suis au cours 43, le Gique: Le parallélisme est permis.
Oui, si l'harmonie est la même sur une mesure complète, en effet.
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Si vous vous rappelez, dans les exercices de développement des schèmes, ces intervalles pouvaient se produire par le jeu des imitations.
c'est le cas dans ce canon puisque cette 4+ arrive par imitation.
Cela dit, on les évitera plutôt dans les schèmes initiaux car elles sont très expressives. Mais à vrai dire, il n'y a pas de règle à ce sujet. Elles sont très expressives et il n'est pas toujours intéressant de les avoir dès le début de la pièce. Mais jetez un coup d'oeil sur les sujets des fugues de Bach, par exemple celles du Clavier bien tempéré...
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Effectivement, dans la onzième fugue, on trouve une quarte augmentée dès la mesure 6, puis une quinte diminuée à la mesure 7 où ce sacré Jean-Sébastien insiste lourdement. Étrange, d'ailleurs...
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Son utilisation dépend de l'expression que l'on veut mettre. Elle n'est jamais employée par hasard. Elle apporte une tension importante et sa détente arrive avec sa résolution. La résolution en contraire conjoint eux deux voix n'apparaît pas sur l'image mais elle est bien là
Si l'on observe les sujets des fugues de Bach, ils sont d'une grande diversité. Certains sont tendus, d'autres sont de véritables écoulements mélodiques. A chaque fois Bach met en jeu la technique appropriée à son expression.
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Jean-Luc a écrit:
Son utilisation dépend de l'expression que l'on veut mettre. Elle n'est jamais employée par hasard. Elle apporte une tension importante et sa détente arrive avec sa résolution. La résolution en contraire conjoint aux deux voix n'apparaît pas sur l'image mais elle est bien là
Effectivement :
Si l'on considère les deux posés, on remarque que la résolution arrive sur la mesure suivante en mouvements contraires conjoints. C'est là que l'on voit que Jean-Sébastien a bien suivi les conseils de Jean-Luc ! Il ira loin, le Jean-Seb, il ira loin...
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Il a de l'avenir, je pense aussi
si vous écoutez ce passage, vous constaterez qu'en fait on attend cette résolution dès que la 5- est jouée. Et elle semble toute naturelle lorsqu'elle arrive.
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