Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour,
Commençant les exercices de contrepoint, je n'arrive souvent pas à choisir entre effort minimum ds le choix des notes basse (notion récurrente jusqu'à présent) et amélioration du contraste ds la succession des intervalles. Il me semble en effet assez fréquent qu'il faille renoncer à l'un pour l'autre et vice versa (les c -ct pouvant parfois se répéter ds une logique d'effort minimum par ex).
Doit-on maintenant laisser de côté l'eff. min. et viser le contraste maximum ?
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deux éléments sont à prendre en compte, la diversité et la difficulté d'une ligne. On ne peut donc pas placer que des intervalles conjoints en raison du manque de diversité. on peut donc introduire un ou deux intervalles difficiles (quartes ou quintes) et rester ainsi dans l'esprit de l'effort minimum et avec un contraste maximum. ils deviennent ainsi les moments expressifs de la ligne.
Systématiser le contraste maximum n'est pas intéressant en soi. on obtiendra en effet un résultat peu diversifié
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Jean-Luc a écrit:
on peut donc introduire un ou deux intervalles difficiles (quartes ou quintes) et rester ainsi dans l'esprit de l'effort minimum et avec un contraste maximum.
Ce n'est pas contradictoire ? En vous lisant un peu vite, j'ai d'abord cru me souvenir que quartes et quintes ne devaient en fait pas être considérés comme des intervalles difficiles et donc restent compatibles avec la notion d'effort minimum (que je confondais alors avec la qualité + ou - conjointe de la ligne...). Mais vu que vous les qualifiez de "difficiles", je ne comprends + très bien... la notion d'effort minimum !
C'est quel cours déjà ?
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La règle de l'effort minimum nous donne une classification des intervalles selon leur difficulté.
De fait, les intervalles supérieurs à la quinte sont donc exclus des lignes mélodiques. Les quartes et quintes restent des intervalles difficiles à chanter. mettez en trois ou quatre à la suite et les chantez les . elles peuvent être également classées en plus difficiles, non cadentielles et moins difficiles, cadentielles. On reste toutefois dans le domaine du difficile mélodiquement, ce qui veut dire peu d'intervalles de ce type dans une ligne.
la tierce est entre les deux, ni difficile ni facile. Pour paraphraser le slogan de la Sécurité Routière, une tierce ça va, trois tierces bonjour les dégâts .
Reste les intervalles conjoints, tant que vous voulez . On est pleinement dans la logique de cette règle de l'effort minimum: favoriser les intervalles faciles. C'est ainsi que l'on obtient comme le disent les anciens traités "des mélodies qui chantent". La prise en compte de cette règle, qu'on l'applique ou pas, est un point fondamental de l'écriture mélodique.
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Merci Jean-Luc pour ce petit rappel détaillé.
Facheuse tendance à confondre "esprit" et "système". Comme toujours, la règle a besoin de qques exceptions pour exister...
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