Un léger soulagement à la lecture de quelques interrogations posées ici, qui me rassurent en partie : peut-être suis-je un peu parano, mais au moins je ne suis pas le seul.

La question qui m'amène concerne le cours d'harmonie n° 6, mais s'appliquait également au cours n° 5, et je pressens qu'elle demeure d'actualité pour bien des exercices à venir.

Comme tout le monde ici, je me contente dans un premier temps d'apprécier «le mouvement contraire le plus rapproché», et de revenir en arrière quand «ça va pas».

Oui mais : se présentent parfois des caps que mes seules ressources ne me permettent pas de franchir, lorsque les tierces montantes, fausses cadences, et autres répétitions de positions ou d'accords se liguent contre moi.
C'est précisément le cas sur cette photo extraite de l'exercice n° 8 de la série Harmonie 03b.



Dans cette situation, je n'ai trouvé qu'une issue : pré-indiquer pour chaque note les intervalles disponibles afin d'y voir plus clair.
Ici, ceci m'a permis de confirmer qu'une répétition d'accord était obligatoire (à ce qui m'a semblé en tout cas, car à cette heure, cet exercice n'a pas encore été soumis à Jean-Luc), mais une question subsiste : suis-je un imposteur ?!

J'en arrive à me demander si la gomme et le crayon existaient à l'époque de Bach et/ou comment faisai(en)t-il(s), mais pour coller un peu plus au sujet, la question que je me pose est celle de savoir si je ne manque pas de méthode, d'anticipation, de planification, que sais-je ?

En conclusion : «pré-cheminer», est-ce tricher ou pécher ?