Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour jean-Luc,
Qques explications complémentaires svp :
1-
Pourquoi considérez-vous qu'il y a changement d'harmonie ?
Dans les 2 cas, on peut en effet analyser ces notes comme fonctionnelles...
2-
Concernant le sib, j'ai fait une erreur en notant l'harmonie ici : il ne s'agit pas de VI7a, mais de IV7a (avec do en note pédale).
Pour réb, j'ai considéré qu'il s'agissait d'une appogiature résolue sur do. Dans ce cas, il n' y a pas de fausse relation, n'est-ce-pas ?
3-
Je ne comprends pas bien pourquoi...
D'autre part, vous m'indiquez que mes propositions de thèmes 3, 4 et 5 peuvent convenir... mais, désolé, je me suis trompé dans la numération et le n°4 correspond à 2 thèmes différents ! Pouvez-vous svp jeter un oeil sur votre correction et me dire si ces 2 n°4 peuvent convenir ?
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1- Ces observations découlent de l'analyse que je fais en jouant votre pièce. On perçoit avant tout un changement d'accord et non des dissonances. Ces accords sont analysables en tant qu'accords à 3 sons. C'est la première perception que l'on a. Vous noterez que Beethoven ne procède pas ainsi dans cette sonate et que ce passage est plus complexe que celui de Beethoven.
2. L'analyse IV7a avec une pédale ne convient pas: l'accord est celui qui est joué à la main gauche et sib apparaît comme une dissonance non résolue. Il n'y aurait pas fausse relation en effet mais ce passage sonnerait quand même durement : le ré b est joué en même temps que résonne le ré bécarre et la dissonance au posé est une appogiature. Cela fait quand même beaucoup de choses....
3. l'enchaînement sur V-I avec I sur un degré faible crée un déséquilibre qui n'a pas lieu d'être ici. Beethoven le fait dans la coda où ce déséquilibre est plus logique.
4. C'étaient en effet les versions 3 4 4 et 5
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Merci Jean-Luc pour ces précisions.
Jean-Luc a écrit:
2. L'analyse IV7a avec une pédale ne convient pas: l'accord est celui qui est joué à la main gauche et sib apparaît comme une dissonance non résolue.
Je ne comprends pas pourquoi... Parce que les tierces superposées à la basse (qui forment effectivement ici un accord identifiable) ont la priorité acoustiquement (proximité des registres) sur la note au soprano, qui ne devient qu' éventuellement constitutive de l'accord ?
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En effet, vous avez donné vous même la réponse. Il y a en effet d'un côté une mélodie et de l'autre des successions d'accords. On perçoit donc les notes de la ligne mélodique en désaccord avec l'accord correspondant
En incorporant des dissonances dans l'accompagnement, vous élevez le niveau de complexité de la polyphonie, ce que Beethoven n'a pas fait.
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C'est compris. Merci.
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