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Bonjour Jean-Luc,
En regardant de plus près votre correction de mon analyse de l'allemande, j'ai remarqué quelques différences entre celle-ci et le cours.
Or vous n'en parlez pas dans la correction, cela veut-il dire que les deux interprétations sont possibles ?
Le premier exemple concerne la modulation vers ré M dans le développement. Le cours la positionne au début du 1er commentaire
J'ai hésité à la placer au même endroit, j'étais resté en si m parce qu'une analyse était possible dans cette tonalité, ne plaçant la transition vers ré M qu'à la cadence du 2ème commentaire (le discours de Bach me semblant par ailleurs ambivalent entre majeur et mineur jusqu'à cette coda cadence).
L'autre exemple concerne le début de la réexposition de la seconde partie de la pièce. J'ai indiqué une série d'emprunts notamment pour analyser le la# à l'avant dernier rythme simple de l'image. Cela ne figure pas dans le cours.
Merci bien
Pascal
Cours 47 L' Allemande
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Je ne corrige pas point par point vos analyses harmoniques puisqu'il y a une analyse dans le cours à laquelle vous pouvez vous référer. Le cours est en fait un corrigé type. C'est surtout la manière dont vous progressez en analyse qui m’intéresse et comment vous abordez les différents points à analyser (structures formelles, thématiques et harmonie)
Pour ces deux exemples, il faut donc vous référer au cours.
- Dans le premier exemple, la devient bécarre sur une cadence parfaite en ré majeur. Il est plus logique de considérer que nous sommes en ré majeur. Si l'on regarde votre analyse en si mineur modal (souvent Bach ne reste dans ce mode que pour effectuer une transition), les harmonies de ce passage ne sont pas cadentielles. De même dans le second commentaire, vous auriez une cadence parfaite en milieu de phrase et de plus en si mineur modal. Dans une cadence en si mineur, Bach majorera "toujours" la sensible. Il ne placerait d'ailleurs pas une cadence parfaite de ce type en milieu de phrase. L'analyse en ré majeur fait terminer le commentaire par un enchaînement VI II V I.
- Le second exemple est plus ambigu et on peut considérer qu'il y a un emprunt ici. Personnellement, je ne le vois pas ainsi. Dans le cours, on est donc toujours en si mineur et le sol# à la basse résulte de la majoration du degré VI qui se dirige vers le degré VII sur le posé suivant. Cette note est majorée à la fois pour la cohérence mélodique de la basse (on retrouvera cette manière de faire dans un choral que nous aborderons) et pour préparer le ton de fa# M qui suit.
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