Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Ceci n'ayant pas encore suscité d'interrogations, j'envie la perspicacité de mes collègues...
En effet, je ne comprends pas du tout cette imitation, et l'explication que vous en donnez dans l'aide aux exercices ne m'est malheureusement d'aucune aide !
"Pour analyser cette imitation du schème a, il faut faire abstraction de la dernière note au levé. On sait que l’intervalle est un intervalle libre. ici, il n’entre pas en compte dans le procédé d’imitation. "
Je suppose qu'il s'agit du do ds le shème a initial. Mais quel est le rapport avec l'intervalle libre (la ds le shème a) ?
Je n'arrive pas non plus à comprendre comment se situe l'extension ds cette imitation...
Pourriez-vous SVP décomposer les opérations de "transformations" qui conduisent de "a" à "a2" ?
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Je pense que vous n'êtes pas le seul à vous interroger .. C'est pourtant élémentaire, mon cher Watson
Suivez moi attentivement ...
L'intervalle libre est le dernier intervalle avant le posé. C'est lui qui permet toutes les jonctions. ici on ne tient donc pas compte de la dernière note du schème, la note au posé. Seule est imitée la partie précédant le posé.
schème initial: mi ré do si do
rétrograde: do si do ré mi
contraire rétrograde: do ré do si la
contraire rétrograde extension: do mi ré do si
contraire rétrograde extension à la 2 supérieure : ré fa mi ré do
Cela dit , vous êtes libre pour le choix de l'imitation de votre schème a2
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Merci Jean-Luc. C'est très clair maintenant (je faisais une fixette sur la première phrase de l'aide, curieusement formulée, je pense que vous en serez d'accord ! )
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C'est à votre de m'expliquer à propos de la phrase incriminée. En quoi gêne t'elle la compréhension. Je la corrigerai si nécessaire
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Vous écrivez ds l'aide : "Pour analyser cette imitation du schème a, il faut faire abstraction de la dernière note au levé."
Or, c'est de la première note au posé suivant (qui constitue l'intervalle libre avec cette dernière note au levé) dont il faut faire abstraction. C'est ainsi vous le formulez d'ailleurs dans votre réponse !
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J'ai mis du temps à comprendre On a beau lire et relire, au bout d'un moment on ne voit plus rien..
En effet, il faut lire " Il faut faire abstraction de la dernière note au posé" . La note au posé fait encore partie du schème.
Merci de ce retour
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Bonjour Jean-Luc,
A la recherche d'explication sur l'extension dans le schème, je tombe sur cette discussion et je suis très étonné par la construction du schème rétrograde ici qui ne tient pas compte de la dernière note du schème initial.
En effet, depuis le premier cours sur les schèmes et imitations, et au moins jusqu'au cours C37, il est bien précisé que le dernier intervalle est libre. Mais la construction du schème rétrograde à toujours procédé avec la dernière note du schème initial comme première note de l'imitation rétrograde.
Ici, du fait de cette nouvelle façon de construire l'imitation rétrograde, celle-ci ne commence plus avec une note ponctuante et ne finit plus avec une croche suivie d'un silence, ce qui est radical comme modification. Y a-t-il une raison à ces grands changements ?
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Dans une phase de création, un compositeur comme Bach, ou comme vous lorsque vous aurez fini votre formation , ne pose pas la question en ces termes. Il plie la technique d'écriture, la technique d'imitation ici, aux nécessités expressives de la pièce. Il souhaite placer une mélodie ayant ces caractéristiques dans ce passage. Il emploie donc l'imitation rétrograde d'une manière un peu différente mais l'essentiel est qu'elle corresponde à ce qu'il recherchait mélodiquement. Après coup, nous analysons ce passage comme nous le pouvons en essayant de retrouver la logique qui l'a amenée à cette imitation.
Ensuite, en tant qu'élève nous appliquons la technique qui nous est donnée afin de nous apprendre à nous adapter à des contraintes précises pour construire notre pièce. L'apprentissage de la rigueur vous permettra d'être complètement libre à l'instar de Bach lorsque vous élaborerez vos propres compositions.
Je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à votre question
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Jean-Luc a écrit:
Je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à votre question
Si, c'est parfaitement clair, merci.
En résumé, il n'y a pas de dogmatique mais des cadres et des techniques qu'il est important de connaître et de maîtriser mais qu'il faudra savoir adapter dans ses propres compositions.
Du coup, pour l'analyse, il est indispensable de faire preuve de souplesse, comme ici, si l'on recherche une imitation contraire débutant par une note ponctuante, on n'en trouvera pas. Il faudra préalablement s'inscrire dans la logique du compositeur, ce qui suppose une bonne expérience de son style, de son œuvre, etc ...
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Tout à fait!
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