Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonsoir Jean-Luc,
En relisant de près votre correction, certains points me sont revenus
1) anticipation du changement d'harmonie
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Qu'est-ce qui justifie ce changement de tonalité en Dom Majeur sur l'accord IV7a plutôt que sur l'accord suivant en V7.
Je me souviens que dans un post (mais je ne sais plus lequel), on pouvait trouver des changements de tonalité sur autre chose que du V/VII et consorts. Pourriez-vous m'en rappeler la raison ?
2) fausses cadences
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Je n'arrive pas à analyser proprement ces enchaînements harmoniques, qui me conduisent à des fausses cadences
mesures 67-68
et à l'avant-dernier système
Y a-t-il une autre analyse ?
Je vous remercie à l'avance
Cordialement,
Jean-Luc.
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1) le fa bécarre consonant dans l'accord implique que l'on est déjà en do majeur et donc sur IV7. Il n e peut pas être dissonant puisqu'il est relié à la note suivante. En écriture classique, on ne relie pas l'anticipation.
2) Avant la barre de mesure nous sommes bien sur IIa en sol majeur puisque les consonances sont la do et mi. Après la barre de mesure les consonances sont si sol et ré soit l'accord Ia. C'est bien une fausse cadence.
3) C'est exactement le même cas de figure dans le 3ème exemple : IIa Ia
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Bonjour Jean-Luc,
Je reviens sur un point que j'avais noté lorsque j'ai fait l'analyse du choral, mais que j'ai omis de signaler.
Nous sommes ici aux mesures 13 et 14 de l'exposition, et je constate une quarte augmentée do-fa # sur l'accord VIIa, mais qui n'est pas résolue en contraire conjoint aux deux voix, puisque on trouve la quarte ré-sol au lieu de la sixte si-sol. est-ce normal ?
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite une bonne journée.
Cordialement,
jlbellier.
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En effet, cette 4+ n'est pas résolue comme il se doit dans ce langage musical, celle que vous apprenez en contrepoint.
Cela montre bien qu'il n'y a pas de règles en musiques.
Sur l'ensemble des œuvres que nous étudions, nous pouvons constater que la 5- et la 4+ sont généralement résolues en contraire conjoint mais parfois, nous tombons sur des exemples où elles ne le sont pas. Que cela soit Bach ou Böhm, ces compositeurs ont de bonnes raisons musicales de procéder ainsi (la ligne, l'imitation, l'harmonie...) . Par contre, il est préférable pour nous qui sommes en période d'apprentissage, de continuer à résoudre en contraire conjoint ces intervalles de manière à en faire un automatisme. Cette résolution contraignante n'est pas venue par hasard. C'est elle en effet qui sonne la mieux d'un point de vue sonore. Un temps viendra pourtant dans la formation où cette résolution ne sera plus nécessairement de mise
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Bonjour Jean-Luc,
Merci pour cette précision. Patience, patience ...
jlbellier.
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