Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
Vous n'êtes pas identifié.
Bonjour Jean-Luc,
Vous me faites cette remarque à plusieurs reprises dans votre dernière correction. Pouvez-vous svp préciser un peu cela ? j'ai du mal à évaluer à partir des cas corrigés (ou non) à quel moment il faut "assurer" le chant dans l'accompagnement et à quel moment ce n'est pas nécessaire.
Par ex, dans l'image précédente, pourquoi le dob au chant sur le premier tps est plus "facile" que le mib que vous mentionnez ?
Dans l'image suivante provenant du début de la pièce, on trouve également une 7ème. Pourquoi n'y voyez vous pas non plus de pb particulier ?
Hors ligne
Effectivement, ces notes sont également difficiles à placer vocalement. Je n'ai souligné ce problème que dans quelques endroits pour vous en donner l'explication mais il se pose effectivement à d'autres endroits dans cette partie du lied. C'est pour cela que j'ai repris cette observation en début de correction.
Il peut y avoir beaucoup de raisons pour rendre une note difficile à mettre en place vocalement: Un intervalle difficile en lui-même (vous les connaissez , une interférence avec l'accompagnement (si on joue un do et qu'il faut chanter un si par exemple) ou une altération nouvelle tonulante ou modulante...
Le meilleur moyen de contrôler est de chanter vous même en laissant votre éditeur jouer l'accompagnement.
Hors ligne
Jean-Luc a écrit:
Le meilleur moyen de contrôler est de chanter vous même en laissant votre éditeur jouer l'accompagnement.
Aïe ! Effectivement... souvent pas facile. Notamment (pour moi) sur les parties modulantes où l'entrée dans la tonalité dure qques pulsations avec l'absence, au niveau mélodique, de mvt cadentiel... La 7éme conjointe mélodiquement mais absente de l'accompagnement ne me pose pas trop de difficulté par contre.
Ce qui est curieux, c'est qu'en écrivant, je n'avais pas de pb à entendre intérieurement les mvts mélodiques et les "chgts de couleurs" tonales. Mis à part le fait que le temps de l'éxécution (le chant) n'a rien à voir avec celui de l'écriture, c'est donc bien l'accompagnement qui désoriente plus ou moins. Mais puis-je vraiment me fier à mes piètres qualités de chanteur à vue ? Il suffit en effet que " j'apprenne" en les fixant correctement (comme dans la pratique instrumentale) ces passages un peu difficiles pour que la difficulté disparaisse , enfin + ou - ...
Hors ligne
En les chantant vous même, vous avez l'avantage de bien connaître toute la polyphonie et de la comprendre. Cela aide beaucoup pour l'interprétation. Ce ne sera pas le cas d'un chanteur ou d'une chanteuse. En règle générale, ils suivent simplement la mélodie comme un instrument monophonique mais leur voix ne peut se reposer sur la position des doigts comme sur tout instrument. Leur seul repère est l'accompagnement que vous leur procurez.
Aussi, en les chantant vous même, vous pouvez mesure le degré de difficulté de la partie vocale.
Hors ligne
Entendu. Je comprends bien le principe, mais dans la réalisation, ça me semble vraiment complexe et subtil d'arriver à bien évaluer et doser tous ces ingrédients... j'ai repris les passages en question en doublant (ou en modifiant un peu la mélodie) quasiment tous les passages qui me font hésiter ou perdre les repères harmoniques, mais du coup, c'est peut-être un peu systématique... Peut-être pourrez-vous me dire à la correction quand le doublage n'est en fait "objectivement" pas nécessaire...
Hors ligne
Tout à fait! Je suivrai cela dans ma correction
Hors ligne
Pages: 1