Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
J'ai une petite question au sujet de la remarque suivante :
Placer au mi au posé à la mesure 17 aurait résolu le problème du parallélisme disjoint, mais crée une octave au posé, pauvre harmoniquement. J'avais donc abandonné cette solution. D'autant que l'on perçoit cette octave pendant la moitié de la mesure.
Est-il quand même possible de placer des octaves au posé (s'il n'y a pas d'autre solution) ? Eût-elle pu convenir dans le cas ci-dessus ?
Je vous remercie pour votre aide.
Cordialement,
jlbellier.
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L'octave ou la quinte au posé, les consonances les plus fortes, apportent de la stabilité à l'accord surtout lorsqu'il n'y a que deux fois. Lorsque je dis qu'elles sont pauvres, c'est dans le sens où elles appauvrissent la polyphonie. Au lieu d'y générer du mouvement, elles le fixent en apportant au contrainte de la stabilité . C'est pour cette raison qu'elles conviennent en fin de phrase mais sont moins intéressantes en plein développement, où c'est le mouvement qui importe. La "préparation" rigoureuse de ces deux consonances permet de les rendre moins perceptibles et dans ce cas elles peuvent toujours être une solution de secours.
Dans ce cas précis, l'octave arriverait en mouvement parallèle ce qui n'est pas la meilleure préparation.
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