Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
Vous n'êtes pas identifié.
Bonjour Jean-Luc,
Dans l'image ci-dessous voici les shèmes e et d de l'introduction de la Partita II :
Je ne comprends pas bien la logique de transformation qui vous amène à identifier une imitation du shème e ici :
Il me semblait également que ds l'imitation par extension (ou diminution) on ne pouvait modifier qu'un seul intervalle du shème. Apparemment, ce n' est pas le cas :
Merci pour votre aide.
Hors ligne
L'imitation de ce schème e est une imitation contraire rétrograde et réduction. Nous avons vu en effet qu'il est possible d'appliquer plusieurs techniques d'imitation.
L'imitation du schème d est en fait une imitation libre ici. Elle ne correspond à aucune des imitations strictes. Vous avez raison de dire que ce n'est pas une imitation par extension puisque les deux intervalles sont modifiés. Nous dirons donc que c'est une imitation libre dont la figure est suffisamment proche de celle du schème initial pour en permettre l'identification.
Hors ligne
Merci pour ces précisions.
Concernant l'imitation du shème e, ce n'était pas plus "économique" de l'assimiler à c (rétrograde + extension "seulement" ) ?
Plus on avance dans les cours, et plus la manipulation des shèmes semble "s'assouplir"...
Faut-il mettre ce constat sur le compte de la progression pédagogique ou bien certaines formes (ici le choral varié) tolèrent-elles simplement plus de souplesse que d'autres ?
Hors ligne
Les imitations rigoureuses des schèmes dépendent du langage (plus strictes à l'époque de Bach qu'à celle de ses successeurs) mais aussi du type de la pièce. La partita par exemple est une pièce qui repose sur la technique de la variation. Le matériau pourra donc y être plus diversifié que dans la fugue.
Cela dit, la pédagogie n'y est pas pour rien non plus : on apprend d'abord à travailler avec des techniques strictes pour pouvoir ensuite se libérer ..
Hors ligne
Pages: 1