1- Cet exemple illustre bien la complexité de l'écriture de Jean-Sébastien Bach. Ce mi devrait se résoudre sur un ré au posé. C'est ce que l'on attend ici.  Or Bach laisse ce mi au posé. Il devient donc un retard dont on attend la résolution sur ré. Or, il fait suivre ce retard d'un si, nous laissant supposer un retard de résolution. Mais ce ré n'arrive pas puisque si est suivi d'un sol#, amenant une tonulation, puis du mi# qui résout le mi d'une manière totalement surprenante.  Ce n'est pas la peine de suivre Bach pour l'instant dans la manière de gérer les dissonances

2- Tout à fait. D'ailleurs, Turbo-chaussure nous le fait justement remarquer: il n'y a pas de fausse relation lors d'une tonulation ou modulation. On observera que Bach montre la meilleure manière de procéder avec deux notes établissant une fausse relation. Mi et Mi# se suivent dans la même voix.