- Dans  Mozart, il y a trois lignes mélodiques : deux sont en canon et la troisième n'arrive qu'à la mesure 4. Il m'a semblé retrouvé cela ici. une première mélodie fa-la-do-fa-sol-sib-ré-fa-fa. La seconde la reprend en canon et la troisième fait la-la-sib-ré. Il faut dire qu'ici les silences n'ont pas beaucoup d'intérêt. Au contraire, les césures qu'ils amènent gênent la perception des mélodies sans rien apporter. En raison de tous les intervalles disjoints et changements de directions qu'elle comporte, la mélodie principale n'est pas appropriée pour être reprise en canon. Bien sûr vous me direz que Mozart en place dans sa mélodie. Il n'est pas Mozart pour rien. Même avec de grands intervalles, sa mélodie semble couler naturellement (j'ai remarqué souvent dans les compositions de beaucoup d'élèves,  la tendance à faire plus compliqué que Bach ou Mozart).  Ici, c'est donc la mélodie principale qui devrait mieux appropriée pour être reprise par un canon.

- Je n'ai pas votre thème initial en tête mais il aurait fallu réduire le nombre de figures métriques. Dans Mozart, le schème a est formé de successions de 2 doubles croches- 1 croche ascendantes puis 4 croches descendantes sur un seul accord. Le schème b n'est formé que d'un seul mouvement dynamique en doubles croches. Les figures et les mouvements sont simples.  deux mouvements pour le premier et un mouvement pour le second. Il faudrait que vous reveniez à des éléments plus simples (j'ai remarqué souvent dans les compositions de beaucoup d'élèves,  la tendance à faire plus compliqué que Bach ou Mozart )