Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Avant-propos: Le sujet donne [60] mais il faut lire [69] - Je ne sais pas comment supprimer un fil de discussion mais libellé lorsqu'on en est l'initiateur....
Dans la pièce de Pierre Boulez, Complainte du lézard amoureux, je note que toutes les armatures n'ont pas d'altérations quel que soit l'instrument.
Le cor anglais, en principe devrait avoir un Fa# à la clé puisque jouant toujours une quinte au-dessous de la note écrite (le premier mib sonnera bien lab) et la clarinette en Sib, qui en principe devrait avoir Fa# et Do# à la clé, sonnera toujours un ton au-dessous de la note écrite, donc le premier Sib sonnera Lab. Je ne fais aucune mauvaise interprétation ici je pense.
L'absence d'altérations à la clé n'est tout simplement que pour une certaine convenance pour l'interprète qui verra ainsi toutes les altérations explicitement tout au long de la pièce. Vrai?
Dernière modification par claude luttmann (14-02-2017 19:08:13)
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L'écriture de cette pièce sans altération à la clé est significative des musiques atonales. Il n'y a pas de tonalité et donc pas d'armature non plus. Le Soleil des eaux de Boulez est une pièce qui se situe dans la mouvance sérielle. Les instruments transpositeurs sont donc écrits avec leur transposition habituelle: clarinette un ton au-dessus, cor et cor anglais, une quinte au-dessus, etc..
On trouve en musique contemporaine écrite en sons réels. Il y a alors une indication à ce propos sur la première page de la partition ou dans la nomenclature. Ce n'est pas le cas dans cette pièce de Pierre Boulez.
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Merci pour la précision.
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