Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour à tous,
Cela fait maintenant 9 mois que je suis inscrit à la formation de polyphonies.
En ce qui concerne l'instrument, je pratique le piano depuis longtemps.
Depuis le début des cours, je me représente mentalement le clavier pour la réalisation des différents exercices.
Lorsque j'en ai parlé à Jean-Luc, il m'a précisé qu'il valait mieux éviter. Ce que je comprend tout à fait, puisque j'ai la sensation "d'ajouter" une étape supplémentaire dans ma réflexion, même si cela se fait de plus en plus vite.
Y-a t'il d'autres personnes parmis vous qui rencontrent ce "problème". Et si oui, est-il possible de l'éviter ? Cela se fait il tout naturellement à force de pratique ?
En revanche, je me pose également la question suivante : n'est-il pas bénéfique de se représenter le clavier pour la pratique de l'instrument (composition, improvisation, interprétation).
Didier
Niveau II, Session I, cours 24
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Bonsoir !
Did a écrit:
Depuis le début des cours, je me représente mentalement le clavier pour la réalisation des différents exercices.
Lorsque j'en ai parlé à Jean-Luc, il m'a précisé qu'il valait mieux éviter.
Ce que tu écris est intéressant : je ne savais pas que c'était un problème ! Je veux dire que je me représente moi aussi le clavier mentalement, y compris quand je chante et même parfois quand je joue de l'harmonica ! Pourquoi serait-ce un problème ? J'ai appris la musique par l'apprentissage de la flûte à bec, mais c'est avec le piano que je suis rentré à fond dans la musique et, au bout de presque 25 ans de pratique de l'instrument, c'est devenu un réflexe !
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Bonjour,
Si je comprend bien vous vous representez la note ou l' accord entendu sur le clavier pour enfin la representer sur le papier ?
C'est vrai que ça fait pas mal d'intermediaires....Moi je vois la chose differament,c'est comme quand on veut exprimer des idées : on a l'ecrit et l'oral . On utilse donc les mêmes mots avec deux moyens differents.
Je ne suis pas obligé de penser mon mot ecrit quand je le dis à voix haute,l'inverse est aussi possible ! C'est sans doute pour cela que de grands improvisateurs ne savent pas lire ou ecrire la musique!
perso mon cheminement de pensée est :
son(s)-> doigté sur mon instrument
ou
son(s)-> graphisme et distance entre 2 notes
comme on dit c'est en forgeant que on devient forgeron donc c'est en composant que on arrive a avoir cetain automatisme et en improvisant aussi ....Pour nous préparer a cela il y a les logiciels et sites educatifs d'entrainement d'oreilles que Jean-luc nous a proposé dans le blog des éléves et qui sont aussi ici sur le forum...il ne faut pas être si inquiet Did !Chaque chose en son temps !C'est ma philosophie!
Dernière modification par mr-sam (30-09-2007 13:04:43)
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Bonjour,
ça va, je vois que je ne suis pas tout seul à me poser ce genre de question !
Je pense aussi effectivement que c'est en pratiquant que les choses se mettent en place d'elles mêmes, et que l'écriture musicale finit par devenir une "seconde nature" (enfin j'espère...)
Mr Sam, vous dites "son(s)-> graphisme et distance entre 2 notes"
Le problème (en tout cas pour moi), c'est que graphiquement , un do et un mi (par exemple) en do majeur représentent une tierce majeure, mais une tierce mineure en la majeur. La vision seulement graphique ne suffit plus, il faut intégrer l'armature avant d'évaluer l'intervalle...d'où une étape supplémentaire (celle du clavier pour moi), et qui est, comme le dit harmo chopin, un réflexe.
Did
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Bonjour,
Je pense que ma vison de l'armature est plus simple .Quand je lis une partition et qu'il y'a beaucoup de # ou de b à la clef,je ne peux pas me rappeler a chaque fois de toutes les notes altérés . Alors je pense ainsi "toutes les notes sons # sauf la mi si" dans le cas de Mi MAJ par exemple...Au pire je l'ecrit dans un coin de la partition! Quand au reste ce sont des altérations accidentelles donc ecritent dans la suite de l'oeuvre pas de problem de memoire dans ce cas! !snif!lol
Je pense qu' imaginer une portée dans sa tête,et tout a fait possible!Tout autant que d'imaginer tout un clavier, ou un manche (pour moi)!
Dernière modification par mr-sam (30-09-2007 19:25:32)
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Personnellement, je travaille beaucoup avec le côté graphique de la partition. Je trouve qu'on voit bien les mouvements avec ces graphismes qui montent, descendent, sont coupés (par un grand intervalle). C'est en ça que je trouve la notation classique intéressante d'ailleurs car elle permet cette visibilité musicale que n'offre pas d'autres systèmes de notations qui sont par contre plus adaptés qu'elle pour la transcription et la rapidité de lecture et d'interprétation (notamment pour les instruments à cordes à mon sens).
Maintenant, si vous avez en même temps que l'écriture, une visibilité sur votre instrument, je dirais que c'est tout bénéfice ! Je ne pense que cela soit un critère limitant (surtout avec le piano...) pour écrire des lignes et a priori vous avez donc plus de facilité quand il s'agit de jouer éventuellement ce que vous avez écrit ! Donc c'est plutôt un atout à mon avis.
Ce dont parle Jean-Luc est je pense plus d'éviter d'écrire ses lignes avec l'instrument puis sur le papier pour éviter de repasser pas des systèmes que l'on connaît déjà (et du coup on passe à côté de nouveautés possibles) et des automatismes propres à chaque instrument. Dans ce sens-là, c'est sûr que l'on "risque" de passer à côté de ce que peut offrir la recherche sur le papier uniquement.
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jp a écrit:
Ce dont parle Jean-Luc est je pense plus d'éviter d'écrire ses lignes avec l'instrument puis sur le papier pour éviter de repasser pas des systèmes que l'on connaît déjà (et du coup on passe à côté de nouveautés possibles) et des automatismes propres à chaque instrument. Dans ce sens-là, c'est sûr que l'on "risque" de passer à côté de ce que peut offrir la recherche sur le papier uniquement.
Oui, Jean-Luc a cent fois raison : si l'on compose sur son instrument favori, on est forcément limité par son niveau technique , alors que je compose moi-même des partitions pour piano que j'aurais bien été incapable de jouer spontanément !
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