Cette imitation peut tout de  même convenir car les deux dissonances qui se suivent dans ce cas sont des notes de passages : la première est au levé et la seconde est au posé et donc résolue directement au levé. On verra des exemples de ces successions de notes de passage dans Bach

Merci Jean-Luc et Jean-Luc B, je ne savais pas que les notes de passage pouvaient faire, sur deux pulsations, une transition entre A et B (et inversement).

jlbellier a écrit:

Une petite remarque pour Didier : dans votre schème initial, au troisième temps, ne serait-ce pas plutôt : fa-ré-mi-fa au lieu de fa-mi-fa-fa ?

Tout à fait, j'ai très mal recopié le schème de la mélodie mais l'analyse est bonne (sur des notes fausses).

Dans les schèmes rétrogrades, la dernière note doit être pivot, c'est la consigne. sinon cela devient une note fonctionnelle non résolue en cas de transition disjointe entre les schèmes donc obligation de transition conjointe ou d'en faire une échappée (par exemple ).
Le fait que cette dernière note soit pivot, permet donc de faciliter les transitions.

Dernière modification par Didier (17-07-2014 11:55:33)