Bonjour Didier,

Je pense ce que Jean-Luc a souligné ici est le grand intervalle de quarte mi-si. Il me semble qu'il est conseillé de ne pas aller au-delà de la tierce. Mais attendons la réponse du grand chef.

Cordialement,
jlbellier.

Bonjour Didier,

J'aurais tendance à dire que c'est une tendance générale de la quarte, mais là encore, attendons de voir ce qu'en pense Jean-Luc.

Dans votre exemple, si vous placez ré-la au lieu de mi-si, cela ne convient pas car  le ré n'est pas résolu (à moins d'être sur un accord I ou Ia mais dans ce cas, les deux notes ré et la sont consonantes, donc la question ne se pose plus).

Cordialement,
jlbellier.

Pour bien percevoir la dureté de cette quarte, jouez l'enchaînement  V-I sur un clavier ou à la guitare et chantez la mélodie à haute voix. Ensuite, en chantant le même schème, jouez l'enchaînement II-VI.  La seconde fois, la quarte sonnera moins durement car elle est consonante.
La première quarte est dure pour plusieurs raisons: d'abord, c'est une appogiature, message difficile, puis c'est une quarte, intervalle difficile et enfin elle est non cadentielle.
Il y a donc plusieurs critères pour juger de la dureté de l'intervalle mais généralement, vous pouvez systématiquement éviter les appogiatures de quartes et de quinte. Vous ne trouverez d'ailleurs aucun exemple d'appogiature dans la chanson de tradition orale (du moins, je n'en ai jamais vu ).