Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonsoir à tous,
J'ai un soucis de compréhension dans l'analyse de ce passage du duo de Tristan et Iseult.
D'après le cours, nous sommes ici en DobM. Mesure 22, je ne saisis pas l'analyse
du 1er accord "V7".
Pour le second non plus, à moins que nous soyons en solbM et dans ce cas, l'accord suivant mesure 23 est bien le "II7a" de solb M.
Néanmoins je cale toujours sur le V7 début mesure 22, que je ne parviens à analyser ni comme un V7 de DobM, ni un V7 de SolbM.
Merci de votre aide.
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Il y a en effet des coquilles ici:
Si on réécrit l'accord avec l'enharmonie, on a : ré fa# la do soit V7 de sol majeur. J'ai d'ailleurs une édition où les notes sont écrites ainsi avec notamment un fa# au piano et un solb pour le chant. Dans la même mesure, on repasse sur V de dob . L'accord suivant est donc l'accord VI7 de dobM. On entre ensuite en mibM à la mesure 24.
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Merci Jean-Luc ! Me voici rassuré ;-)
Pourquoi alors ne pas écrire tout simplement ce Vème degré en sol majeur en totalité ? Nous avons bien les bécarres pour le "la" et le "do" . Pourquoi ne pas avoir aussi le Fa# et le ré bécarre ?Est-ce pour des raisons de conventions, parce-que nous avons des "b" à la clefs ? C'est un peu comme si l'accord était écrit à moitié en tonalité de solM (le "do" et le "la" becarre) et de labbM ! (pour le solb et le mibb)
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Il faut regarder ce même passage dans l'orchestration. Les réductions sont généralement établies par les éditeurs et non par le compositeur. L'éditeur choisit les altérations et les enharmonies en fonction des commodités de lecture et non pour faciliter la compréhension de la pièce. Voilà pourquoi je pense on trouve ce type d'harmonies
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