Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour,
Voici les deux premières mesures, de la conclusion 2, du 2ème commentaire, du thème B, de la sonate en FA (ouf!)
Je m'interroge de la qualité du dernier degré de la seconde mesure. Nous sommes ici en Do M, et je pensais à un Vc sur une pédale de tonique, mais dans ce cas, le dernier ré à la basse n'est pas résolu (ou alors à l'octave inférieur ?)
Merci de vos éclairages !
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Votre analyse est la bonne. Il s'agit bien d'un accord V7 sur une pédale de tonique.
Dans votre image, il manque la mesure suivant où l'on verrait que ré est suivi d'un do à la même voix.
Ce type d'accompagnement tel qu'il se trouve dans la portée inférieure est une polyphonie à 4 voix. Sur le dernier temps, la superposition des voix donne du grave à l'aigu: do-fa-sol-ré qui s'enchaînent voix par voix à do-mi-sol-do. Même la 7ème est descendue en descendant ici: du grave à l'aigu, nous avons les enchaînements do-do, fa-mi, sol-sol et ré-do
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Merci Jean-Luc.
Ce qui m'avait échappé ici, c'est que l'on considère chaque mouvement de la basse, à chaque rythmique, comme de la polyphonie, et non une mélodie (ou de la monophonie). Dans ce cas, je comprends mieux les résolutions.
Petite question subsidiaire : quels sont les éléments qui vont nous permettre de faire la distinction entre une mélodie, et une successions de notes correspondant à de la polyphonie ? La répétition du même mouvement ? la progression dynamique ?...
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On retrouve exactement le même principe dans la basse d'Alberti.
On peut conclure qu'il s'agit d' une polyphonie lorsque cet accompagnement ne comporte que des consonances, des notes de l'accord. Lorsque l'on en présence de ce type d'accompagnement, on voit immédiatement s'il s'agit d'une vraie polyphonie. Lorsque c'est la pièce d'un grand compositeur (Mozart, Beethoven, Chopin...) ce sera souvent le cas. Chez d'autres (J. Strauss par exemple), ne cherchez pas de polyphonie, il n'y en a pas
La présence de dissonances transforme la figure en schèmes
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Jean-Luc a écrit:
Lorsque c'est la pièce d'un grand compositeur (Mozart, Beethoven, Chopin...) ce sera souvent le cas. Chez d'autres (J. Strauss par exemple), ne cherchez pas de polyphonie, il n'y en a pas
Est-ce qu'on peut en déduire que J.Strauss n'est pas un grand compositeur ou est-ce que je vois le mal partout ?
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Personnellement je n'ai pas une grande admiration pour son œuvre. Je ne tiens pas à le juger mais je ne le donnerai pas non plus en exemple pour les travaux de composition. Si l'on analyse ses partitions, d'un point de vue de l'écriture c'est souvent léger. Cela tombe bien car c'est de la musique légère
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