Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
J'aimerais svp qques précisions supplémentaires sur ces récentes corrections :
1-Je crois que ceci a déjà été l'objet d'un sur le forum mais je n'arrive plus à le retrouver... Je ne comprends pas bien le pb ici puisque d'une part la quinte la-mi est dissonante ici (III en Do M) et que d'autre part la quarte si-mi n'est pas effective (si et mi n'étant pas joué simultanément) ...
2-
Pourquoi le mi tenu de la partie libre au milieu de cette octave sur sol ne rentre pas en ligne de compte ?
3-J'avais choisi VIIb afin d'éviter la 3 montante avec V ( ou la succession a-F avec Ib au lieu de III a sur l'accord précédent). Ce genre de bidouille ne tient donc pas devant l'évidence de V avec ses 1-3-5 au posé... . Par contre - petit trou de mémoire de ctpt -, a-F ou la 3 montante entre un levé et un posé comme ici est-elle acceptable ?
Merci par avance pour vos éclaircissements.
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1. Je corrige ces travaux au piano ce qui est plus agréable et moins fatiguant Et devant des passages comme celui-ci, je me dis immédiatement "ouh la! Pourquoi cela ne sonne pas bien? " Si vous analysez bien cette pulsation, sur les quatre double croches, une seule est consonante. Et encore, il y a le mi qui est présent et qui dissone sur toute la pulsation. Avec toutes les notes présentes ici, comment pouvez percevoir Va? Il Même si les notes ne sont pas jouées en même temps, on les perçoit car elles sont quand même en résonance.
2. Théoriquement, vous avez raison mais dans la pratique, ces deux sont attaquées en même temps et cette octave est très perceptible.
3. L'auditeur n'a pas la partition et il perçoit toujours le plus évident, ici sol si ré au posé est clairement V. Il y a une tierce montante III-V. Dans une pièce comme celle-ci, nous n'allons pas faire la fine bouche
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Merci Jean-Luc.
Pour 1-, il y a eu une erreur ds l'insertion de l'image : c'est celle correspondant au fil " [c42]emploi de la dissonance au posé " (d'où le léger hiatus ici entre le texte et l'image... ).
Vous (ou l'un des modérateurs) pouvez corriger cela ? faut-il que je réexpédie l'image en question (elle fait partie du mail précédent ss le nom "im1_c48_4diss" ) ?
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Bonjour,
L'image du point 1. a été mise à jour.
Cordialement,
jlbellier.
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Merci Jlbellier pour cette mise à jour.
Jean-Luc , je vous relance donc pour qques précisions supp. concernant le point 1 (avec l'image adéquate à présent ) et je vous laisse le soin (à vous ou à un des modérateurs) de transférer votre texte actuel qui correspond en fait au fil "[c42] emploi de la dissonance au posé".
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En effet, c'est moi qui n'ai pas placé la bonne image. A ce propos, lorsque vous envoyez plusieurs images, numérotez les simplement dans le message et sur le fichier. C'est la méthode la plus simple pour éviter les confusions.
Concernant le point 1, effectivement j'avais répondu à côté
Théoriquement, il n'y a pas de problème parce que vous écrivez IIIb sous l'accord mais à l'audition, il n'en est pas de même. on entend si et sol au posé: on perçoit donc Va. Tout va bien, c'est cadentiel... la qui suit à la basse est une note de passage ... ok. A la voix supérieure, fa#-mi conjoint tout va bien... mais voilà, mi n'est pas résolu. Ah oui c'est normal, nous n'étions pas sur Va au posé mais sur IIIb.
Bref, en théorie, ce mi convient mais il faut bien dire qu'il n'est pas très musical.
Et là je reviens sur l'accord b, à l'origine du problème. Dès les premiers cours où on l'aborde, je ne cesse de signaler que l'accord sonne lourdement et pose problème. Je conseille de l'éviter. Cet exemple en est une bonne illustration. Je peux rappeler ce conseil pour les pièces suivantes et plus encore lorsque nous aborderons les classiques, évitez ce renversement.
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Merci pour ce supplément d'explication (que j'aurais pu d'ailleurs , avec un peu plus de perspicacité, déduire de celui du pt 3... ).
Jean-Luc a écrit:
Et là je reviens sur l'accord b, à l'origine du problème. Dès les premiers cours où on l'aborde, je ne cesse de signaler que l'accord sonne lourdement et pose problème. Je conseille de l'éviter. Cet exemple en est une bonne illustration. Je peux rappeler ce conseil pour les pièces suivantes et plus encore lorsque nous aborderons les classiques, évitez ce renversement.
Effectivement, mais jusqu'à présent j'associais cela à l'intervalle de 4 qu'on pouvait rencontrer en harmonie, mais prohibé maintenant en contrepoint ...
En refaisant un petit tour sur mes travaux de composition à 2 voix précédents, je distingue cependant 3 cas de figure où l'accord b ne semble pas poser de pb (autrement dit, où votre oreille n'a pas trouvé à y redire ) :
1- soit il peut être simplement analysé autrement (normal...)
2- soit il constitue simplement un chgt de position sur un même degré
3- soit il peut être analysé autrement, mais permet d'éviter une fausse cadence, un rapport a-F, etc...
A 2 voix, ce dernier cas est-il comparable à celui du pt 3 et ne constitue t-il qu'un artifice d'analyse ?
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Une petite précision: Même si je corrige au piano, je pratique toujours une lecture analytique. Ce n'est pas l'audition qui repère les erreurs mais c'est toujours l'analyse. Seulement au clavier, c'est plus pratique, plus agréable, plus rapide. Bien sûr, quand cela sonne bizarrement, je ne peux pas rester indifférent
Les points que vous évoquez me semblent justes. A deux voix, l’ambiguïté de l'analyse permet une plus grande souplesse, plutôt un atout qu'une contrainte. Elle peut donc être comparable au point 3.
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