Bonjour,

La notion de schème dont je n'avais pas entendu parler avant de suivre les cours de Polyphonies, celle de contre-schème, le fait qu'on parle d'imitation d'un schème en augmentation, diminution, rétrograde, contraire, ... me font penser aux notions de sujet, contre-sujet dont il est question dans les oeuvres polyphoniques de Bach (et bien avant lui d'ailleurs) ; leur emploi en augmentation, diminution, etc. est aussi utilisée dans le vocabulaire relatif à ces oeuvres (ricercare, fugue).
Mais nous avons vu aussi (cf. introduction du schème au cours 20) que celui-ci est la plus petite cellule identifiable amenée à se répéter dans une pièce et constitue de la sorte la "brique élémentaire" du thème d'un morceau (exemple du schème dit "de la plainte" extrait du thème du 1er mouvement de la symphonie n°40 de Mozart). Nous avons également vu au cours 30 comment la variation de Mozart sur un air très connu "ah vous dirais je maman" s'analysait à l'aide de quelques schèmes).

Ceci m'amène chemin faisant à me poser les questions suivantes :
1. Dans le cas d'une fugue, y a t-il bien systématiquement identité entre ce que nous appelons schème/contre-schème dans le cours et ce qu'il est convenu par ailleurs d'appeler sujet/contre-sujet ?
2. Si la réponse à la question 1 est oui, il a donc fallu dériver de la notion de sujet (brique élémentaire d'une fugue) celle de schème (brique élémentaire d'un thème et de son développement). Les thèmes sont en général plus longs que les sujets des fugues. Je n'avais avant Polyphonies entendu parler que d'antécédent et conséquent à propos des thèmes. Le concept du schème, cellule plus petite, est-il une innovation de la pédagogie de Polyphonies permettant de mieux comprendre comment les développements sont construits dans des formes telles que la forme sonate ?

Merci d'avance pour votre éclairage.

Pascal

Niveau II cours 31