Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Non, non, il ne s'agit pas d'une étourderie de ma part
Enfin si, en fait, puisqu'en voulant imiter Mozart
j'ai omis (à nouveau) de considérer la façon dont le maître introduit ce chromatisme.
Avec ce chromatisme harmonique, on se retrouve en effet dans le même cas de figure qu'à la fin du 3ème comm. de l'expo et la note de passage fa# sur IV en Dom (cf le pt 2 à http://www.polyphonies.eu/forum/viewtopic.php?id=2084)
Ici, je suppose qu'il faut considérer que le si au ténor redouble simplement le si doublé de la basse, et qu'en fait, on n'a qu'une seule voix, chromatisée sur toute la mesure... Vous confirmez ?
Du coup, est-ce que cette correction pourrait convenir, avec sol# en chromatisme sur tte la mesure ?
Cela dit, si dans le cadre d'une sonate de Mozart, cet accord IIb (qui sonne si bien ) fait figure d'anachronisme musical, je serais curieux de savoir à partir de qd il a été intégré en tant que tel au langage musical...
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En effet, il n'y a qu'une seule voix à la basse avec ce sib. Et c'est le même cas de chromatisme ascendant du degré IV vers la dominante.
Votre correction peut convenir. Pour que le chromatisme sur la duré de l'accord fonctionne, il faut que la note chromatisée soit suffisamment présente pendant tout le temps que dure l'accord.
Je ne parlerais pas d'anachronisme musical, en tout cas pas plus que la sixte napolitaine qui elle aussi provient d'une sensibilisation d'une note pivot, la tonique. Je n'ai pas fait de recherche quant à antériorité de cet enchaînement mais on le trouve surtout chez les classiques à partir de Haydn.
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Merci Jean-Luc.
En fait, je parlais "d'anachronisme" avec l'emploi de l'accord IIb ou IIb7 en tant que tel (c'est-à-dire sans recourir à la notion de chromatisme et aux contraintes mélodiques que vous soulignez qui lui sont liées... ni à celle de sixte napolitaine) comme on peut le rencontrer en jazz.
En effet, qu'il s'agisse de l'accord IV7 dont on chromatise la tonique, ou de l'accord VII7 (emprunté à la tonalité de la dominante) et dont on chromatise la tierce, dans les 2 cas, il s'agit de produire une mise en valeur de la dominante (ou de la tonique, si en considérant l'emprunt) par sa double sensibilisation, par le haut et par le bas.
A propos de l'accord de sixte napolitaine, j'avais en effet oublié la possibilité de son emploi en majeur (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_ … apolitaine) et d'ailleurs, je ne crois pas nous ayons jusqu'à présent croisé son emploi dans le cours (quid du 6ème degré abaissé ? chromatisme ?)
Du coup, je me demande si ce recours au chromatisme ds l'écriture, comme dans cette sonate de Mozart, n'est pas une façon détournée d'employer autrement cet accord de sixte napolitaine (en fonction du contexte mélodique ou du grand rythme), en l'occurrence sans la contrainte du 1er renversement...
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En effet, il y a une analogie dans cette recherche de chromatisation d'accords avec la sixte napolitaine. Mais de là à dire que c'est une faon détournée d'employer l'accord de sixte napolitaine, c'est peut être aller un peu vite
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