Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour,
La forme du thème avec ses deux reprises me gêne car, en fin de compte, après la ré-exposition, on repart sur le développement; et sans le moindre changement qui justifierait un second énoncé des deux parties.
Je suis sûrement trop habitué à mes grilles de jazz en AABA, mais il m'aurait paru plus naturel de ne pas avoir la deuxième reprise.
C'est une habitude de l'époque?
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Cette forme est très courante en écriture classique. C'est pratiquement celles de toutes les pièces que nous avons abordées, suites de danses, pièces fuguées... Elle vaudra jusqu'à la sonate.
Le principe de la reprise est logique à une époque où n'existaient pas les enregistrements et où la diffusion des pièces étaient restreintes. La reprise était parfois le seul moment où l'on réécoutait un passage..
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En effet, j'avais encore trop le nez dans les schèmes pour m'apercevoir de ces reprises sur les pièces précédentes. C'est sans doute la simplicité de ce thème-ci qui m'a laissé le loisir de prendre un peu plus de recul que d'habitude.
L'utilité de ces reprises pour pallier le peu de diffusion des pièces est une notion complètement nouvelle pour moi.
Encore une de vos petites remarques qui va me faire voir les choses différemment (qu'est-ce que j'ai pu pester sur les reprises des morceaux baroques en musique de chambre ou en ensemble de cuivres).
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olicha a écrit:
(qu'est-ce que j'ai pu pester sur les reprises des morceaux baroques en musique de chambre ou en ensemble de cuivres).
Bien interprétées avec un choix d'articulations et de nuances adapté, les reprises passent mieux pour nos oreilles contemporaines sinon, leur caractère "pompier" (sauf s'il est volontaire) alourdit la pièce.
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La reprise a un autre intérêt: si on rate l'interprétation lors de la première lecture, il nous reste la seconde pour nous rattraper.
Plus sérieusement, la deuxième lecture était aussi l'occasion pour les interprètes d'ajouter librement des ornements.
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