Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Le mode par ton a ceci de particulier qu'il n'y a pas de hiérarchie entre les degrés et les intervalles (1 ton) sont tous égaux.
Harmoniquement il n'y a donc plus de cadences.
Sur le plan mélodique dans une gamme par ton peut on aussi dire qu'il n'y a plus de note dissonante? Et donc pas besoin de résolution ?
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En effet, la notion de consonance/dissonance et son caractère dialectique disparaissent totalement dans l'écriture basée sur le mode par tons. C'est une grande révolution du langage musical: plus de mode articulé autour d'une tonique, plus de tonalité (seulement deux modes) plus de tonique, plus de cadences, plus de consonances ni de dissonances.
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Merci pour la réponse. C'est bien ce que je pensais.
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Cela dit, même sans cela, la pensée contrapuntique (ligne, complémentarité ... ) reste de mise
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Pourtant, reste les intervalles de tierce, sixte et d'octave ne sont-il pas plus chargés en consonance que les autres intervalles de seconde de quarte augmentée et de quinte augmentée?
En contrepoint, l'oreille n'aura-t-elle pas une préférence pour ces intervalles?
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Avec le mode ou la gamme par tons, on entre dans la logique de l'écriture atonale. Les relations entre les notes et donc les intervalles harmoniques et mélodiques ne sont plus dépendantes de leur position par rapport à la tonique. Il y a donc de fait une totale liberté de choix concernant ces intervalles. Il ne nous reste donc qu'à considérer l'intervalle pour lui-même et les choisir en fonction de leur caractère. Une tierce semblera plus consonante qu'une seconde et une sixte plus qu'une septième. Le choix s'effectue donc à ce niveau
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