Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Re-bonjour
J'ai donc cru voir, non pas un grosminet, mais un parallélisme disjoint, et j'en profite pour poser une question sur les changements de tessiture :
En effet : si ce n'est pas un parallélisme disjoint, c'est sûrement grâce à ce changement de tessiture que je ne capte pas bien...
Merci !
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Bonsoir Clair,
Je ne vois pas de parallélisme disjoint dans ces deux exemples mais des mouvements obliques.
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En effet Didier : le RÉ est consonant, à moins qu'on soit sur un accord b. Je l'avais pris pour une appoggiature.
Par contre, le changement de tessiture, je ne le comprends pas...
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Le changement de tessiture permet de ramener les deux voix dans des limites "normales" de tessitures et évite également qu'elles ne divergent pas trop.
Mais quelle est exactement la question, si elle n'est plus liée au parallélisme disjoint ?
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J'ai compris quand on changeait de tessiture dans les imitations mélodiques : par exemple, si la première fois, on a imité à la sixte inférieure, et que la fois d'après, on imite à la tierce supérieure, c'est un changement de tessiture.
Dans l'exemple ci-dessus, je ne vois pas pourquoi on indique un changement de tessiture entre un schème et un contre-schème, je ne comprends pas comment on peut considérer qu'on change de tessiture ici en bas et pas en haut, ou ici et pas dans les autres enchaînements. Est-ce seulement pour justifier l'intervalle de sixte entre le SI et le SOL ?
Dans l'exercice ci-dessous, j'avais rusé entre les tessitures pour éviter les parallélismes disjoints :
Aurais-je dû indiquer un changement de tessiture entre le premier et le deuxième contre-schèmes par exemple ?
Dans les imitations contrapuntiques, comme le schème est alternativement sur la portée du haut et sur celle du bas, je ne vois pas trop comment on peut identifier les changements de tessiture. Dans l'exemple du cours, entre le 1er FA du schème et son homologue MI du schème suivant, il y a 2 octaves + une seconde, puis on remonte d'une octave + 1 septième... Si on était remonté de seulement une septième, on aurait indiqué un changement de tessiture ?
Bref : je ne saisis pas la logique des changements de tessitures dans les suites de contre-schèmes ou dans les alternances de schèmes et de contre-schèmes.
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Il n'y a pas en effet de parallélisme disjoint dans cet exemple puisque ré y est une consonance.
Le changement de tessiture est un procédé qui permet de réaliser le développement avec une seule clé alors que deux clés seraient souvent nécessaires. On pratique un changement de tessiture lorsque l'on décide de transposer le schème où le contre-schème dans une autre tessiture pour éviter qu'il ne soit trop en dehors de la portée ou que l'on soit contraint à un changement de clé. Autrement, le placement des schèmes ou des contre-schèmes est libre mais on évite les intervalles trop grands entre la dernière note du schème et la première du suivant.
D'autre part, on peut considérer qu'il y a un changement de tessiture à chaque fois que vous renversez l'imitation. Si vous passez de la 7ème inférieure à la seconde majeure supérieure, il y a un changement de tessiture.
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Mais est-ce que les contre-schèmes sont concernés par les changements de tessiture, ou ne sont-ce que les schèmes ?
Merci !
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Il y a deux manières de considérer la relation entre le schème et le contre-schème:
- soit comme un bloc indissociable qui conserve toujours la même distance intermédiaire. On peut le trouver ainsi en composition. Dans ce cas, le changement de tessiture ne concerne que le schème puisque le contre-schème le suit fidèlement.
- Soit comme deux entités indépendantes qui génèrent chacune leur proprement ligne mélodique. Ce cas est le plus fréquent en composition. Dans ce cas, on contrôle les changements de tessiture séparément. C'est plutôt ce dernier cas que l'on prendra en compte dans nos cours.
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Donc dans ce cas, j'aurais dû indiquer des changements de tessiture entre le premier et le deuxième contre-schème d'une part, et le troisième et le quatrième contre-schème d'autre part dans le dernier exemple que j'ai donné, non ?
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Pour adopter un principe principe simple, considérez qu'il y a un changement de tessiture à chaque fois que l'intervalle est plus grand que la quinte. Il y a donc un changement de tessiture entre chaque imitation.
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Aah !! Voilà qui est bien sympathique.
Merci Jean-Luc.
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