Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour,
En imitation contraire, doit-on, comme pour l'imitation semblable, rechercher la tonalité la plus proche en terme d'armature ?
Je pose la question car, pour des armatures "chargées" en dièses ou en bémol, on peut arriver, en appliquant cela, à des changements de tonalité introduisant des doubles dièses ou doubles bémols, et je crois me souvenir qu'il valait mieux éviter cela (il y a d'ailleurs eu un message à ce sujet sur le forum).
Donc, si c'est bien la tonalité la plus proche que l'on doit rechercher, est-ce que cela veut dire qu'il faut choisir une note de départ qui nous permette de revenir dans une tonalité moins complexe en terme d'armature ?
Merci de votre aide et bonne fin de week-end.
jlbellier
niveau II - cours 22
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en effet, il est préférable d'éviter des tonalités trop chargées à l'armature. Nous ne dépasserons pas les 7#ou 7b.
Il n'est pas très intéressant de chercher à résoudre ce problème dès le schème initial. Il faut plutôt apprendre à trouver une bonne solution dans le développement. C'est souvent la tonalité la plus proche qui est la plus intéressante de ce point de vue. Mais on peut être parfois à effectuer un autre choix pour des raisons mélodiques. Comme ce sera d'ailleurs le cas en composition, c'est à la jonction des deux schèmes que tout se passe. Il faut essayer que cette jonction soit la plus réussie mélodiquement d'où l'intérêt des intervalles conjoints et le choix des altérations. Cela dit le choix de la tonalité la plus proche résout souvent ce genre de problèmes.
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Bonjour Jean-Luc,
Merci pour cette réponse très approfondie.
Bonne journée.
jlbellier.
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