1) Au départ, ce n'est pas l'accord lui-même qui est le conséquent mais les notes de basse et donc le contre-schème. Nous avons déjà vu cela chez Bach. Mais Beethoven systématise l'emploi d'accords sur ces notes de basse qui du coup font partie du conséquent.
2) La pulsation est la blanche. Des accords qui arrivent sur le second temps de la mesure sont donc retardés.
3) le contre-schème c est formé des notes fa-fa-fa-mi. Si l'on enlève les dissonances de l'imitation (b varié) et que vous remettez vos lunettes, on trouve réb-réb-réb-réb, puis lab-lab-lab-sol.  Cela a tout à fait l'air d'une imitation semblable.

1) Antécédent / conséquent est une articulation formelle de type question/réponse qui structure notamment les thèmes. Elle introduit en quelque sorte une notion de dialogue musical. Schème et contre-schème sont des figures mélodico-rythmiques, on pourrait dire les mots, avec lesquels nous élaborons cette articulation. Ce pourrait deux schèmes ou comme dans cette sonate de Beethoven, un schème et un contre-schème enrichi d'accords. Dans le menuet de Bach, l'antécédent était un schème à la voix supérieure et le conséquent, une imitation de ce schème à la basse. Les compositeurs ont toujours cherché à diversifier et à varier les formes musicales qu'ils reçoivent de leur prédécesseurs. C'est ce que fait Beethoven ici.

2) Pas totalement car les accords arrivent au levé comme pour n'importe quel retard.