En effet, j'ai une explication:):le tempo doit toujours correspondre à la pulsation.  Le mouvement en tête de partition définit la manière dont est pulsée la musique.
Sur cet extrait vidéo, on peut voir Ricardo Chailly pulser la musique avec le geste du posé-levé. C'est vers la 46ème minute de la video. On le voit bien. Le mouvement musical définit la pulsation. C'est donc elle qui est importante. L'indication de mesure définit comment est mesurée la musique écrite.  Mesure et pulsation ne correspondent pas toujours comme dans cette pièce de Haydn.  Il peut y avoir deux pulsations pour un temps. La mesure est donc subdivisée dans ce cas.
L'indication de tempo est relativement récente puisque c'est avec Beethoven qu'elle  a commencé à figurer sur les partitions. Dans de certaines éditions des pièces antérieures à l'invention du métronome , elle est d'ailleurs erronée. Il faut donc bien analyser la pièce avant de jouer. J'ai en mémoire l'exemple d'une sonate pour violon de Mozart (KV482) où l'éditeur indique un tempo à la noire trop rapide  pour un andante  alors que la pulsation est à la croche. C'est un temp trop lent pour un andante. Les grands interprètes ne s'y trompent pas. Cette sonate est d'ailleurs interprétée par Clara Haskil et Arthur Grumiaux au tempo idéal avec une pulsation à la croche.

C'est certainement pour cadrer métriquement les structures mélodiques. Par contre, n'accordez pas trop d'importance dans l'interprétation aux temps forts et faibles: c'est parfait pour interpréter la musique militaire mais dès que l'écriture entre en jeu, les accents se placeront selon le rythme mélodique.