Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
J'ai opté pour cette solution à défaut de pouvoir en trouver une autre qui, d'une part, ne soit pas celle de Bach (que je ne comprends pas bien d'ailleurs : ne devrait-elle pas s'analyser comme une courte tonulation en Sol m ?) et d'autre part, me permette également de ré-énoncer mon Sujet...
Mais y en a t-il une avec la contrainte de l’exécution pianistique ?
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L'harmonie est celle d'une tierce picarde ici. L'accord de tonique est majoré mais on conserve le sib, propre à ré mineur. Il n'y a aucune tonulation ou emprunt. On reste sur l'accord de tonique, hormis la cadence plagale du dernier temps. Mais on peut rester entièrement sur I puisque la cadence finale a déjà eu lieu.
D'un point de vue écriture, vous commencez à placer vous deux ré aux extrêmes. Ce sont les limites dans lesquelles vous placerez les 4 autres voix. On ne descendra pas sous ces deux ré puisqu'au clavier ces notes seront tenues. Il y a la possibilité de placer ces 4 voix ici. Tant pis, si cela ressemble trop à Bach. C'est un peu normal puisque votre schème a est proche.
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Merci pour ces explications. J'étais passé à côté de la tierce picarde considérée sur l'ensemble de la mesure en pensant qu'elle ne concernait que l'accord final.
Jean-Luc a écrit:
On reste sur l'accord de tonique, hormis la cadence plagale du dernier temps.
.Donc un accord IV b pour ce dernier tps avec la tenue sur ré. Mais alors comment s'analyse le mi au soprano ? Ce n'est pas + simple d'envisager une pédale sur ré sur toute la mesure ?
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Ce dernier accord est assez ambigu, c'est vrai. Toute cette mesure repose sur une double pédale de tonique. La cadence finale ayant eu lieu, toute la mesure repose en principe sur l'accord de tonique, majoré ici en raison de la tierce picarde. Ce dernier accord de la mesure peut être analysé de différentes manières mais il n'a qu'un rôle secondaire puisque c'est l'accord I qui prédomine. Ce peut être une cadence plagale, mi étant une dissonance sur toute la pulsation résolue sur fa#. Mais on peut aussi considérer que nous sommes toujours sur I. Les notes qui le forment étant des dissonances, générées par les imitations du schème a et toutes résolues sur l'accord de tonique, et donc en fait une une triple broderie (les intervalles disjoints lors du changement de position n'en modifiant pas le principe).
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