Philippe TEISSIER
Nous ne saurions laisser à notre seule lecture la lettre que Philippe nous a adressé après avoir validé le Parcours Composition, le plus long de notre formation, et obtenu avec succès le "Master Polyphonies" qui le sanctionne, non sans être passé de surcroît par le module d’arrangement. Philippe a donc suivi toute notre formation, stricto sensus. Raison pour laquelle nous sommes aujourd’hui très touchés par cette étape en forme d’apothéose, dans ce qu’elle a hélas de final : terme de ces nombreuses années d’accompagnement personnel, qui firent le plaisir de son professeur !
Bonjour Joëlle et Jean-Luc
C’est avec une certaine émotion que je vous écris car cela fait maintenant plus de 13 ans que vous m’accompagnez dans ce formidable apprentissage. En effet j’ai retrouvé la date du premier envoi d’exercice : le 5 avril 2007. En reprenant les dates, je me rends compte que j’ai fait le niveau 1 en 6 mois, puis le niveau 2 en un an. Pour les autres niveaux cela a pris un peu plus de temps, et j’ai peut-être battu le record de longévité dans la formation !!!
C’est après un déménagement pour raisons professionnelles, sur l’île de la Réunion, que j’ai découvert Polyphonies. J’avais fait du piano plus jeune et je cherchais une école de musique où j’aurais pu poursuivre. L’approche pédagogique que vous proposez m’a tout de suite séduit et la formule « à distance » venait à point nommé. J’ai donc reçu régulièrement les CD des cours et après chaque correction j’avais hâte d’avoir le code pour lire le cours suivant…. Le bureau virtuel et toutes ses facilités, n’était pas encore arrivé.
J’avoue que les exercices de contrepoint sont assez laborieux, mais ils permettent d’acquérir les réflexes de contrôle des lignes mélodiques et donc une aisance dans l’écriture.
A partir du niveau 3, ce sont de réelles compositions qui sont écrites, j’ai beaucoup apprécié ce travail et la progressivité dans les cours. Quelle récompense quand Jean-Luc propose de mettre la pièce dans la galerie !
A un moment donné, les cours d’arrangement sont apparus dans le cursus de la formation. De mon côté, après avoir commencé le niveau 4 et ayant du m’interrompre plusieurs fois quelques mois, j’ai choisi de bifurquer vers ce cursus. Ce nouveau parcours est une vraie mine d’or à la fois pour les aspects pédagogiques ainsi que toute la partie arrangement dans des styles plus actuels !
Avec l’accord de Jean-Luc, j’ai ensuite repris le niveau 4 pour arriver à écrire une dernière pièce, pour le master, à partir de la feuille blanche.
Aujourd’hui je souhaite reprendre la pratique du piano et dans un premier temps écrire quelques morceaux que je pourrai jouer.
Je tiens à vous remercier et vous féliciter pour la qualité de cet enseignement, pour la réactivité dans les corrections (toujours le lendemain), pour votre souci d’adaptation et d’amélioration permanent.
Bonne continuation à vous et à cette école que je ne saurais que recommander et bon courage à tous les « polyphoniens » encore en chemin.
Philippe TEISSIER
A notre tour de vous remercier Philippe pour votre beau cheminement : vous êtes de ceux qui illustrent parfaitement l’adage des enseignants que Jean Robert, fondateur de notre pédagogie, nous a transmis en viatique pour nos élèves : la "règle des 3 C", Courage, Constance, Confiance !
article publié le jeudi 20 août 2020 et lu 1913 fois.
Responsable administration de l’école à distance POLYPHONIES.
Conception et réalisation des supports formation. Responsable rédaction du Mensuel. Chanteuse.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis !
Articles les plus lus de Joëlle KUCZYNSKI
Evolution du contrepoint (partie I) : de l’organum au motet médiéval.
Point contre point, "punctus contra punctum", c’est tout l’art d’écrire une note (un point sur la portée) en face d’une autre note. Contrairement à la musique orientale, qui développe avec un suprême raffinement la ligne monodique, l’Occident, à partir du IXe siècle, explore un univers sonore qui superpose plusieurs lignes mélodiques simultanément. Art exigeant, il demande au compositeur une maîtrise consommée dans le cheminement mélodique, l’indépendance des parties, le contrôle de leurs contrastes et complémentarités. En retraçant son évolution, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 5 février 2008 • 67003 lectures
Josquin DES PRES : Missa Pange Lingua
Avant Lassus et Palestrina, Josquin des Prés (ou Desprez) fut considéré comme le plus grand musicien de son temps. Complètement oublié ensuite, il ne fut redécouvert qu’au XIXe siècle. Maître incontesté du contrepoint, tout en sachant allier à merveille l’émotion et la science architecturale, Josquin des Prés est un précurseur de génie : héritier de tout le XVe siècle, il est le premier grand musicien de la Renaissance. Nouvelle fiche de votre lexique, élèves de Polyphonies... Lire article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 31 octobre 2007 • 19782 lectures
Evolution du contrepoint (partie III) : L’école franco-flamande et l’émergence du sentiment harmonique
Les 15ème et 16ème ont été pour toute l’Europe (particulièrement l’Angleterre, les pays flamands, la France et l’Italie) un prodigieux âge d’or de la polyphonie vocale dont le prestige est tel, aujourd’hui encore, que l’on a tendance à désigner par « musique polyphonique » la seule musique vocale des ces deux siècles de perfection" affirme Roland de Candé. En retraçant l’évolution du contrepoint, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. Lire la suite
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 2 octobre 2009 • 23253 lectures
L’ornementation dans la musique de J.S. Bach
"Dans les cours de composition, on voit que Bach utilise des ornements. Comment les joue-t-on ?"
Lire la réponse
Article
Dans Bonne question ! • le 4 février 2009 • 16887 lectures
Le tempérament en musique
Il y a évidemment une infinités d’intervalles possibles dans une musique : la sirène nous les fait entendre théoriquement tous... mais s’agissant de les choisir et les mesurer, chaque civilisation a établi différentes échelles et systèmes pour y parvenir ; un mode, une gamme, un accord sont définis par les intervalles existants entre leurs sons consécutifs. Depuis Pythagore, les intervalles ont été déterminés de plusieurs manières en occident, ce qui a donné naissance à différents systèmes musicaux voisins... Lire la suite
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 19 octobre 2012 • 22095 lectures