POLYPHONIES sur IDFM : compte-rendu
Flash back sur l’émission de Luc Marianni à laquelle nous étions invités, sur IDFM le 27 février dernier. Nous aimerions y revenir pour quelques lignes, car elle a été marquante pour plusieurs raisons... Lire l’article
Tout d’abord, encore merci chers élèves pour votre participation qui nous a beaucoup touchés. Je l’ai déjà dit c’est vrai ;) mais nous vous en sommes éternellement reconnaissants, rien de moins ! Votre participation sur laquelle nous comptions beaucoup, a largement dépassé nos espérances ! Elle mérite bien une petite dithyrambe... comme le méritent également : Luc Marianni, fondateur et animateur, assisté de l’irremplaçable Alindor à la régie. Merci à ceux-là qui ont rendu possible cette inoubliable soirée...
Un petit mot d’abord sur la radio IDFM. Radio associative, composée de bénévoles passionnés, complètement libre de ton et de contenu, car aucunement subventionnée. Elle continue à refuser vaille que vaille les interviews achetées par les sponsors ou autres agents artistiques, et se targue d’être une des plus importantes radios restées libres de région parisienne.
Les locaux sont à son image : dans les sous-sols inattendus d’un pavillon parisien, en pierres de moulières, rosiers grimpants et jardinet touffus. Nous descendons ce soir-là dans l’antre mystérieuse, exigüe, palpitante du studio sous-terrain où Luc officie un samedi soir par mois pendant les deux heures que durent ses émissions, "Absolutly live" et "A la recherche du temps présent".
La présence dans le studio de Bertrand et de Philippe (des élèves rompus à notre fonctionnement et notre pédagogie !) a été évidemment essentielle ; elle a nourri un échange bienvenu, et leur témoignage a rendu l’émission beaucoup plus vivante et agréable, ça va sans dire.
- Voilà Philippe LEPOINT, organiste et enseignant...
- Et Bertrand CARBONNAUX, harmoniciste et enseignant également !
D’ailleurs, vous pouvez l’apprécier encore, car un autre de nos précieux élèves, Yves, a eu comme de coutume la bonne idée de déposer sur le web l’intégrale de l’émission à écouter ou à télécharger : c’est içi !
Après l’irremplaçable joie procurée par les témoignages et compliments indispensables au moral des troupes, un constat s’est imposé : les possibilités techniques de l’émission ont été parfois dépassées par l’abondance de vos témoignages. Les messages live, en particulier, n’ont pas pû être tous lus à l’antenne. L’écran sur lequel ils s’affichaient était difficilement accessible à nos regards, pendant que notre attention était toute entière prise par le débat en cours... Luc a fait son possible pour lire ces messages au fil de l’émission, bien qu’un certain nombre aient disparus avant qu’il nous soit possible d’en prendre connaissance. Terrible regret pour nous.
- Votre prof préféré et sa Dulcinée
- ...en tentant de lire les messages live !
Les appels téléphoniques de l’étranger ont été exemplaires : ils étaient assez délicats à gérer, dans la mesure où le studio (plus précisément Alindor, derrière sa console, devant contrôler à lui seul et simultanément : l’animation sonore, l’enregistrement, les passages à l’antenne, etc... et accessoirement les photos dont en voici certaines) n’étant pas équipé d’un standard, ces communications passaient directement à l’antenne. C’était un peu périlleux pour Alindor. Nous avons eu la chance d’avoir entre autre Daniel, sémillant québécois !
Les deux heures d’émission s’écoulèrent à une vitesse inimaginable : c’est incroyable comme le temps à l’antenne est différent du temps ordinaire, plus compressé encore que du mp3... Le temps quand même d’expliquer notre pédagogie, discuter ensemble, écouter quelques travaux d’élèves, puis des extraits des dernières compositions de Jean-Luc... Certains témoignages n’ont pas pu être entendus, notamment celui de Matthieu du Cameroun, que nous aurions eu pourtant grand plaisir à entendre (snif) !
Mais qu’à cela ne tienne ! Luc, idéaliste que rien n’arrête, proposa devant ce constat, une nouvelle parade : réaliser une émission en nocturne, pendant une nuit entière, dans laquelle nous pourrions enfin diffuser les travaux personnels de nos étudiants, et échapper un peu aux implacables contraintes de temps... L’idée nous a plu. Pari à tenir pour cette automne !!
article publié le dimanche 3 mai 2009 et lu 4412 fois.
Responsable administration de l’école à distance POLYPHONIES.
Conception et réalisation des supports formation. Responsable rédaction du Mensuel. Chanteuse.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis !
Articles les plus lus de Joëlle KUCZYNSKI
Evolution du contrepoint (partie I) : de l’organum au motet médiéval.
Point contre point, "punctus contra punctum", c’est tout l’art d’écrire une note (un point sur la portée) en face d’une autre note. Contrairement à la musique orientale, qui développe avec un suprême raffinement la ligne monodique, l’Occident, à partir du IXe siècle, explore un univers sonore qui superpose plusieurs lignes mélodiques simultanément. Art exigeant, il demande au compositeur une maîtrise consommée dans le cheminement mélodique, l’indépendance des parties, le contrôle de leurs contrastes et complémentarités. En retraçant son évolution, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 5 février 2008 • 68393 lectures
Josquin DES PRES : Missa Pange Lingua
Avant Lassus et Palestrina, Josquin des Prés (ou Desprez) fut considéré comme le plus grand musicien de son temps. Complètement oublié ensuite, il ne fut redécouvert qu’au XIXe siècle. Maître incontesté du contrepoint, tout en sachant allier à merveille l’émotion et la science architecturale, Josquin des Prés est un précurseur de génie : héritier de tout le XVe siècle, il est le premier grand musicien de la Renaissance. Nouvelle fiche de votre lexique, élèves de Polyphonies... Lire article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 31 octobre 2007 • 20828 lectures
Evolution du contrepoint (partie II) : de l’isorythmie au canon
Point contre point, "ponctum contra punctum", c’est tout l’art d’écrire une note (un point sur la portée) en face d’une autre note. En retraçant son évolution, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. En voici la seconde partie. lire l’aticle
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 3 avril 2008 • 44702 lectures
Benjamin BRITTEN : War Requiem
Le War Requiem est une énorme symphonie chorale, dans laquelle il faut voir un chef-d’œuvre du vingtième siècle, écrit lorsque Britten approchait de la cinquantaine. Ce fut un grand plaidoyer contre la guerre et pour la réconciliation des peuples. 45 ans après, l’œuvre est toujours aussi fascinante, toujours aussi bouleversante. Britten rapproche le texte latin du Requiem, de foi et de compassion, avec les poèmes de Wilfried Owen, soldat au milieu du terrible carnage de 1914/1918. Cette composition magistrale réunit à la fois un grand orchestre et un orchestre de chambre, un grand chœur et un chœur d’enfants ainsi que trois solistes, pour clamer la tragédie humaine que fut la "der des der", et hélàs après elle, toutes les autres. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 1er octobre 2008 • 36910 lectures
Jean-Philippe RAMEAU : Les Boréades
Né au temps de Lully et mort au temps de Mozart, Jean-Philippe Rameau domine de haut l’opéra français du XVIIIème, toujours tributaire de l’esthétique de Lully et de la tradition fastueuse des fêtes royales. En faisant un triomphe à la musique de Rameau, après un siècle d’ignorance respectueuse, le public aujourd’hui en a consacré l’originalité, la richesse et le pouvoir d’émotion.
Voici le compte rendu de l’écoute musicale des BOREADES, animée par Jean Robert le 04/04/08 à Trepsec (16). Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 6 novembre 2020 • 20181 lectures