Petit Guide pour la passion selon St. Matthieu
Prétendre expliquer, commenter la Passion selon St. Matthieu de Bach, porte en soi une gageure. Jean Robert ne s’en cache pas.
Il nous donne ici ce qu’il a expliqué auparavant oralement en classe de musique devant ses élèves, et qu’il a enrichit par la suite, sans résister au plaisir d’exprimer avec des mots, ce qu’il ressentait à l’audition et à la lecture de la partition...
Un petit fascicule dense, mais à la portée de tous. A commander ici. Lire l’article
Cet opuscule est un essai très large de présentation des morceaux essentiels de l’œuvre. Jean Robert reste dans des notions très générales de composition, de mélodie, d’harmonie et de rythme. D’abord, pour ne pas ennuyer le profane, souligne Jean Robert, mais surtout "parce que l’analyse des molécules d’un vivant ne rend pas compte de ses sentiments, idées ou convictions".
"Je n’ai pas eu la naïveté de tout expliquer, bien que l’enthousiasme ne m’eût pas fait défaut pour cela ! Je me suis contenté souvent d’une approche la plus serrée possible des motifs dans l’exposition des thèmes.(...) J’estime que la profondeur religieuse des textes musicaux de la Passion est telle qu’elle porte, presque comme une page d’Evangile, à la méditation et à la contemplation. C’est donc plus une lecture spirituelle qu’une explication littérale que je vous propose. Je demeure persuadé que J.S. Bach n’a pas fait ici de l’art pour l’art, (...) mais qu’il a mis au service de son apostolat et de son témoignage, le plus pur de son génie."
Jean Robert est compositeur et enseignant en composition. Il est le fondateur d’une pédagogie renouvelée de l’écriture musicale et de la composition.
En 1987, il fonde les Ateliers de Création Musicale, les ACM, avec d’anciens élèves, école associative qui diffuse sa pédagogie, et promeut les travaux de ses élèves par des concerts annuels et des enregistrements.
Jean Robert anime aussi depuis 1977 des sessions d’écoute musicale à Paris et en province, pour mettre à la portée de tous la connaissance des chefs d’œuvre de notre patrimoine musical.
Commande par courrier, accompagné d’un chèque de 10 € (frais de port compris) libellé à l’ordre de JEAN ROBERT .
Envoyer le tout à :
Joëlle Kuczynski / POLYPHONIES, 38 avenue Jules Dufaure, Résidence les Cèdres (bât. A, apt.143) 17100 SAINTES.
article publié le mardi 28 mars 2017 et lu 6079 fois.
Responsable administration de l’école à distance POLYPHONIES.
Conception et réalisation des supports formation. Responsable rédaction du Mensuel. Chanteuse.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis !
Articles les plus lus de Joëlle KUCZYNSKI
Arthur HONEGGER : Jeanne au bûcher
« La musique doit changer de caractère, devenir droite, simple, et de grande allure : le peuple se fiche de la technique et du fignolage. J’ai essayé de réaliser cela dans « Jeanne au bûcher ». Je me suis efforcé d’être accessible à l’homme de la rue tout en intéressant le musicien » nous confie Honegger. Ce « Beethoven du pauvre » comme il aimait à se définir, se préoccupa toujours de toucher un large public, dans ses oeuvres comme dans ses musiques de films, sans rien sacrifier de ses exigences musicales. Compte rendu de l’écoute musicale, animée par Jean-Robert, et qui a eu lieu à Trepsec, le 30 et 31 mai à Trepsec (16)
Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 4 septembre 2009 • 12760 lectures
Evolution du contrepoint (partie II) : de l’isorythmie au canon
Point contre point, "ponctum contra punctum", c’est tout l’art d’écrire une note (un point sur la portée) en face d’une autre note. En retraçant son évolution, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. En voici la seconde partie. lire l’aticle
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 3 avril 2008 • 43998 lectures
Jean-Philippe RAMEAU : Les Boréades
Né au temps de Lully et mort au temps de Mozart, Jean-Philippe Rameau domine de haut l’opéra français du XVIIIème, toujours tributaire de l’esthétique de Lully et de la tradition fastueuse des fêtes royales. En faisant un triomphe à la musique de Rameau, après un siècle d’ignorance respectueuse, le public aujourd’hui en a consacré l’originalité, la richesse et le pouvoir d’émotion.
Voici le compte rendu de l’écoute musicale des BOREADES, animée par Jean Robert le 04/04/08 à Trepsec (16). Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 6 novembre 2020 • 19610 lectures
... Sur Salim DADA
Nous avons interrogé ce mois-ci Salim Dada, élève de Polyphonies depuis plusieurs années, et dont l’activité musicale est impressionnante. Premier compositeur en résidence auprès de l’Orchestre Symphonique National Algérien notamment, sa musique se nourrit des deux traditions qui lui sont familières ; orientale et occidentale. Son but ? trouver de nouvelles couleurs sonores, des structures originales qui unifieront mélodie, rythme, timbre, harmonie et contrepoint, pour "l’exploitation savante de notre héritage culturel et pour l’évolution de cet art ancien"... un bel exemple de syncrétisme musical Lire l’article
Article
Dans Focus • le 3 mai 2009 • 9757 lectures
Compositeurs de cinéma : 2ème partie
II) MAIS COMMENT FONT-ILS ?... Compétences & savoirs-faire.
Nous poursuivons notre "étude de cas" portant sur les compositeurs de musique de film, en présentant rapidement ce mois-ci un aperçu du quotidien de leur métier, reconstitué grâce à la multitude d’interviews que recelle le web. Quelles pratiques, pour quels usages, et à quelles fins ? Le pluriel pourrait rendre cet article monstrueusement long : c’est pourquoi nous avons essayé d’en dégager les quelques grandes lignes caractéristiques. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 9 septembre 2015 • 9548 lectures